En déplacement dans la matinée au quartier Darou Salam, située à la périphérie de la ville où des complaintes ont encore été adressées à la mairie. Le premier adjoint au maire, Yankhoba Diattara, s’est déchargé à son tour sur l’Etat. Il accuse celui-ci de « combattre » leur ville pour des raisons politiques. Cela se fait en « complicité » avec les fils de Thiès qui occupent des fonctions ministérielles dans le gouvernement, a-t-il martelé. C’est la raison, selon lui, des nombreuses difficultés auxquelles la mairie fait face pour résoudre certains problèmes relevant de ses compétences.
Yankhoba Diattara a fait savoir sur les antennes de la Rsi que cette attitude « d’ostracisme » envers la ville de Thiès a commencé depuis « 2004 » avec le régime précédent. C’est donc à la suite de la rupture entre le maire Idrissa Seck, en sa qualité de Premier ministre de l’époque, avec le parti au pouvoir, le Parti démocratique sénégalais. C’est la même attitude qui se poursuit jusqu’à nos jours, vu que les relations entre Idrissa Seck et le nouveau pouvoir ne sont plus au beau fixe, a tristement constaté Yankhoba Diattara. Sinon, Thiès a un « bon maire », a-t-il dit à l’endroit d’Idrissa Seck.
Donnant quelques preuves, le premier adjoint au maire a parlé du récent « Projet prioritaire de gestion des déchets solides », financé par la Banque internationale pour le développement (Bid) à hauteur de 17 milliards de FCfa. Il a précisé que les bailleurs du projet avaient ciblé la ville de Thiès parmi les villes test dont Dakar, mais à la surprise générale ; la ville de Thiès a été enlevée de la liste le jour même du lancement du projet. Il cite également le financement destiné à leur ville après les incendies qui ont eu lieu à Thiès-Est, et le projet des « 500 branchements sociaux » de l’Office nationale de l’assainissement du Sénégal (Onas) qui ont tous été détournés au profit des autres villes dont celle de Saint-Louis.
Yankhoba Diattara a fait savoir sur les antennes de la Rsi que cette attitude « d’ostracisme » envers la ville de Thiès a commencé depuis « 2004 » avec le régime précédent. C’est donc à la suite de la rupture entre le maire Idrissa Seck, en sa qualité de Premier ministre de l’époque, avec le parti au pouvoir, le Parti démocratique sénégalais. C’est la même attitude qui se poursuit jusqu’à nos jours, vu que les relations entre Idrissa Seck et le nouveau pouvoir ne sont plus au beau fixe, a tristement constaté Yankhoba Diattara. Sinon, Thiès a un « bon maire », a-t-il dit à l’endroit d’Idrissa Seck.
Donnant quelques preuves, le premier adjoint au maire a parlé du récent « Projet prioritaire de gestion des déchets solides », financé par la Banque internationale pour le développement (Bid) à hauteur de 17 milliards de FCfa. Il a précisé que les bailleurs du projet avaient ciblé la ville de Thiès parmi les villes test dont Dakar, mais à la surprise générale ; la ville de Thiès a été enlevée de la liste le jour même du lancement du projet. Il cite également le financement destiné à leur ville après les incendies qui ont eu lieu à Thiès-Est, et le projet des « 500 branchements sociaux » de l’Office nationale de l’assainissement du Sénégal (Onas) qui ont tous été détournés au profit des autres villes dont celle de Saint-Louis.