‘’L’unique véhicule, qui assurait le transfèrement des prisonniers pour les besoins des audiences ou autres est tombé en panne depuis 2009’’, a indiqué M. Diouf, en marge d’un séminaire organisé en partenariat par la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) et la République d’Allemagne sur la prévention de la torture et des abus dans les lieux de détention primaire.
‘’Du coup, pour faire le transfèrement des détenus, nous sommes obligés d’abord de faire recours aux autorités locales, des fois auprès de nos collègues de la Police qui, eux aussi parfois, n’ont pas de moyens de transport. Et si ça nécessite une ambulance en cas de maladie du détenu, nous faisons appel au médecin-chef de district’’, a expliqué le lieutenant Diouf.
La plupart du temps, pour aller aux audiences du tribunal, la MAC est obligée de se rabattre sur les véhicules de la gare routière, par le système de la location.
Le lieutenant Diouf a aussi déploré les conditions de surpeuplement de la MAC de Fatick qui, selon lui, est à l’image de toutes les prisons du pays qui sont ‘’toutes pleines’’.
‘’Nos effectifs tournent autour de 200 détenus pour une capacité maximale de 150 détenus. Il y a une surpopulation et les effectifs carcéraux continuent de croitre. En plus de cela, il y a la vétusté de l’infrastructure tout court, mais aussi son exiguïté’’, a-t-il indiqué, en rappelant que la plupart de nos prisons datent de la période coloniale.
Selon lui, à part des ‘’rafistolages et la construction de deux à trois chambres pour augmenter la capacité d’accueil, il n’y a pas des constructions dignes de ce nom au plan national avec des infrastructures adaptées’’.
‘’Aussi, il appartient à l’Etat de faire tout pour construire des établissements pénitentiaires’’, a-t-il plaidé, indiquant toutefois que des projets existent maintenant, mais qu’il convient de s’évertuer à les mettre en œuvre et à ‘’les rendre visibles’’. ‘’L’aspect sécuritaire est un tout’’, a-t-il rappelé.
‘’A ce titre, si on construit des compagnies de gendarmerie, des brigades de gendarmerie, des commissariats de police pour assurer la sécurité des populations, il faudrait aussi construire des établissements pénitentiaires pour que, quand des délinquants sont pris et que des procédures sont enclenchées, on puisse les garder convenablement en prison’’, a-t-il estimé.
‘’Malheureusement, si ces établissement qui les (détenus) accueillent ne sont pas pris en compte par le gouvernement, ça pose problème, ça pose le problème de surpopulation, d’insécurité dans les prisons’’, a-t-il insisté.
‘’A Dakar, où il y a presque un doublement des effectifs à la prison centrale. Pour régler ces problèmes, les détenus sont transférés vers les prisons de l’intérieur du pays’’, a-t-il signalé.
Selon lui, ‘’il est temps que de nouvelles prisons soient construites au plan national pour que, au moins, on arrive à enrayer ces problèmes de surpopulation dans nos prisons, de promiscuité, de santé’’.
Le séminaire de Fatick a enregistré la participation de magistrats du parquet et du siège ainsi que celle d’un juge d’instruction, du commandant de brigade de gendarmerie, du commissaire de police de Fatick, des agents des maisons d’arrêt et des ONG de défense des droits de l’homme.
APS
‘’Du coup, pour faire le transfèrement des détenus, nous sommes obligés d’abord de faire recours aux autorités locales, des fois auprès de nos collègues de la Police qui, eux aussi parfois, n’ont pas de moyens de transport. Et si ça nécessite une ambulance en cas de maladie du détenu, nous faisons appel au médecin-chef de district’’, a expliqué le lieutenant Diouf.
La plupart du temps, pour aller aux audiences du tribunal, la MAC est obligée de se rabattre sur les véhicules de la gare routière, par le système de la location.
Le lieutenant Diouf a aussi déploré les conditions de surpeuplement de la MAC de Fatick qui, selon lui, est à l’image de toutes les prisons du pays qui sont ‘’toutes pleines’’.
‘’Nos effectifs tournent autour de 200 détenus pour une capacité maximale de 150 détenus. Il y a une surpopulation et les effectifs carcéraux continuent de croitre. En plus de cela, il y a la vétusté de l’infrastructure tout court, mais aussi son exiguïté’’, a-t-il indiqué, en rappelant que la plupart de nos prisons datent de la période coloniale.
Selon lui, à part des ‘’rafistolages et la construction de deux à trois chambres pour augmenter la capacité d’accueil, il n’y a pas des constructions dignes de ce nom au plan national avec des infrastructures adaptées’’.
‘’Aussi, il appartient à l’Etat de faire tout pour construire des établissements pénitentiaires’’, a-t-il plaidé, indiquant toutefois que des projets existent maintenant, mais qu’il convient de s’évertuer à les mettre en œuvre et à ‘’les rendre visibles’’. ‘’L’aspect sécuritaire est un tout’’, a-t-il rappelé.
‘’A ce titre, si on construit des compagnies de gendarmerie, des brigades de gendarmerie, des commissariats de police pour assurer la sécurité des populations, il faudrait aussi construire des établissements pénitentiaires pour que, quand des délinquants sont pris et que des procédures sont enclenchées, on puisse les garder convenablement en prison’’, a-t-il estimé.
‘’Malheureusement, si ces établissement qui les (détenus) accueillent ne sont pas pris en compte par le gouvernement, ça pose problème, ça pose le problème de surpopulation, d’insécurité dans les prisons’’, a-t-il insisté.
‘’A Dakar, où il y a presque un doublement des effectifs à la prison centrale. Pour régler ces problèmes, les détenus sont transférés vers les prisons de l’intérieur du pays’’, a-t-il signalé.
Selon lui, ‘’il est temps que de nouvelles prisons soient construites au plan national pour que, au moins, on arrive à enrayer ces problèmes de surpopulation dans nos prisons, de promiscuité, de santé’’.
Le séminaire de Fatick a enregistré la participation de magistrats du parquet et du siège ainsi que celle d’un juge d’instruction, du commandant de brigade de gendarmerie, du commissaire de police de Fatick, des agents des maisons d’arrêt et des ONG de défense des droits de l’homme.
APS
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