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Un ingénieur en Aménagement du territoire répond au SAES

Rédigé par leral.net le Samedi 16 Juin 2012 à 11:45 | | 4 commentaire(s)|

Une université à Kaolack rentre dans le cadre d’une politique intelligente d’aménagement du territoire sénégalais. J’ai entendu dire que le SAES et les étudiants de Thiès sont contre le projet. Ils prônent respectivement la création d’une deuxième université à Dakar et le renforcement et l’amélioration des universités qui existent déjà.


Un ingénieur en Aménagement du territoire répond au SAES
que "l’obésité de Dakar" est devenue insupportable, elle est à
la limite intenable.

Pour se soigner, les sénégalais vont à Dakar et non à Louga !

Pour se former, les sénégalais vont à Dakar et non à Kaolack !

Pour travailler, les sénégalais vont à Dakar et non à Thiès !

Pour se vêtir, les sénégalais vont Dakar et non à Kolda !

Pour s’amuser, les sénégalais vont à Dakar et non à Ziguinchor !

En définitive pour vivre, il faut aller à Dakar !

Tout est concentré dans la capitale où les gens s'entassent alors que le Sénégal n’est pas
seulement Dakar.

La région dakaroise qui fait moins de 3% du territoire national concentre près de 36% de
la population sénégalaise et regroupe près de 90% des services, des sièges sociaux des
entreprises, des grandes écoles. Cette situation fait que Dakar continue de dévorer les
ressources et les talents du reste du pays dans tous les domaines ; l'agglomération dakaroise
se comporte comme un groupe monopolisateur dévorant la substance nationale. Elle
attire de façon très dangereuse et non calculée des immigrés (exode rural et immigration
internationale) de tout bord, des entreprises incontrôlées, des événements inattendus …
Cette situation fait que Dakar est devenue obèse et est en proie à des maladies (inondations,
problèmes de circulation, "cantinisation" des rues, insécurité, insalubrité, occupations
illégales, quartiers spontanés…) ; ce qui lui vaut d’être attaquée par tous les "vautours" (les
spéculateurs fonciers, etc.) qui vont finir par lui enlever ses forêts classées et ses dernières
réserves foncières. L’Université Cheikh Anta Diop fait partie des éléments qui favorisent
l’exode des populations des autres localités vers Dakar.

Nous devons nous rendre à l’évidence, il n’est plus possible de continuer à tout donner à
Dakar en laissant en rade les autres territoires du pays.

Pour ce qui est des critiques formulées par les étudiants de l’Université de Thiès, je veux leur
dire de s’organiser autour d’un projet de modernisation de leur établissement, en invitant les

acteurs de toute la Région de Thiès : entreprises, acteurs politiques, acteurs économiques,
acteurs culturels, médias, etc. La Région de Thiès et les thiéssois ont tout à fait les moyens de
rendre l’Université fonctionnelle.

Le président de la République a vu juste en initiant ce projet. L’avenir du Sénégal dépend de
sa capacité à équilibrer ses territoires !

L’Université du Sine-Saloum est plus qu’un projet, c’est un outil nécessaire pour le
développement équilibré de notre pays.

Dakar" est devenue insupportable, elle est à la limite intenable. Pour se soigner, on va à Dakar et non à Louga ! Pour
se former, on va à Dakar et non à Kaolack ! Pour travailler, on va à Dakar et non à Thiès. Pour se vêtir, on va Dakar
et non à Kolda. Tout est concentré dans la capitale où les gens s'entassent alors que le Sénégal n’est pas seulement
Dakar. L’Université Cheikh Anta Diop fait partie des éléments qui favorisent l’exode des populations des autres localités
vers Dakar. Le président de la République a vu juste en initiant ce projet. L’avenir du Sénégal dépend de sa capacité à
équilibrer ses territoires !
L’Université du Sine-Saloum est plus qu’un projet, c’est un outil nécessaire pour le développement équilibré de notre

Dakar" est devenue insupportable, elle est à la limite intenable. Pour se soigner, on va à
Dakar et non à Louga ! Pour se former, on va à Dakar et non à Kaolack ! Pour travailler, on va
à Dakar et non à Thiès. Pour se vêtir, on va Dakar et non à Kolda. Tout est concentré dans la
capitale où les gens s'entassent alors que le Sénégal n’est pas seulement Dakar. L’Université
Cheikh Anta Diop fait partie des éléments qui favorisent l’exode des populations des autres
localités vers Dakar. Le président de la République a vu juste en initiant ce projet. L’avenir du
Sénégal dépend de sa capacité à équilibrer ses territoires !
L’Université du Sine-Saloum est plus qu’un projet, c’est un outil nécessaire pour le
développement équilibré de notre pays.

Dakar" est devenue insupportable, elle est à la limite intenable. Pour se soigner, on va à Dakar et non à Louga ! Pour
se former, on va à Dakar et non à Kaolack ! Pour travailler, on va à Dakar et non à Thiès. Pour se vêtir, on va Dakar
et non à Kolda. Tout est concentré dans la capitale où les gens s'entassent alors que le Sénégal n’est pas seulement
Dakar. L’Université Cheikh Anta Diop fait partie des éléments qui favorisent l’exode des populations des autres localités
vers Dakar. Le président de la République a vu juste en initiant ce projet. L’avenir du Sénégal dépend de sa capacité à
équilibrer ses territoires !
L’Université du Sine-Saloum est plus qu’un projet, c’est un outil nécessaire pour le développement équilibré de notre
pays.



1.Posté par DEUG le 16/06/2012 15:55 | Alerter
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TOI TU ES SORTI DE QUELLE ECOLE D AMENAGEMENT DU TERRITOIRE T EST PLUS UN POETE QU UN AMENAGEUR .DECENTRALISATION RIME PAS AVEC REGIONALISATION DES UNIVERSITE TOUT AZMUT D ABORD DECONCENTRER DE DAKAR VERS SES AUTRES DEPARTEMENTS PIKINE GUEDIAWAYE ET RUFISQUE EN MEME TEMPS VERS LES CUR EXISTANTS .UNE DEUXIEME UNIVERSITE EN BANLIEUE EST PLUS QUE PERTINENT PAR EXEMPLE UCAD II NE PEUT PAS SE SITUE A KAOLACK QUAND MEME .REVOIES TES CONCEPTS . DEJA LES AUTRES CENTRES UNIVERSITAIRES REGIONAUX N ONT PAS ATTEINT LEUR PLEIN CAPACITE DE RECRUITEMENT POURQUOI EN CREER UN NOUVEAAU PAR COMPLAISANCE.KAOLACK PEUT SE POSITIONNER POUR D AUTRES INFRASTURTURES SPORTIVES CULTURELLES OU INDUSTRIELLES

2.Posté par cheikh dialli le 16/06/2012 18:03 (depuis mobile) | Alerter
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Ce que Macky doit faire est d'equiper les universities deja en place. Il fait des promesses qu'il ne pourra pas accomplir. Macky a interet a dire la verite. If faut baisser les denrees de 1ere necessite. Les gens ont faim

3.Posté par Mamadou Djigo le 16/06/2012 19:08 | Alerter
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Bonjour M. l'administrateur de leral.net,
Mon texte a été modifié par votre équipe. Je vous saurais gré de bien vouloir rectifier en mettant exactement le texte comme il vous a été envoyé.

Le voici ci-dessous :

"Une université à Kaolack rentre dans le cadre d’une politique intelligente d’aménagement du territoire sénégalais. J’ai entendu dire que le SAES et les étudiants de Thiès sont contre le projet. Ils prônent respectivement la création d’une deuxième université à Dakar et le renforcement et l’amélioration des universités qui existent déjà.
Je voulais rappeler à mes chers compatriotes que "l’obésité de Dakar" est devenue insupportable, elle est à la limite intenable.
Pour se soigner, les sénégalais vont à Dakar et non à Louga !
Pour se former, les sénégalais vont à Dakar et non à Kaolack !
Pour travailler, les sénégalais vont à Dakar et non à Thiès !
Pour se vêtir, les sénégalais vont Dakar et non à Kolda !
Pour s’amuser, les sénégalais vont à Dakar et non à Ziguinchor !
En définitive pour vivre, il faut aller à Dakar !
Tout est concentré dans la capitale où les gens s'entassent alors que le Sénégal n’est pas seulement Dakar.
La région dakaroise qui fait moins de 3% du territoire national concentre près de 36% de la population sénégalaise et regroupe près de 90% des services, des sièges sociaux des entreprises, des grandes écoles. Cette situation fait que Dakar continue de dévorer les ressources et les talents du reste du pays dans tous les domaines ; l'agglomération dakaroise se comporte comme un groupe monopolisateur dévorant la substance nationale. Elle attire de façon très dangereuse et non calculée des immigrés (exode rural et immigration internationale) de tout bord, des entreprises incontrôlées, des événements inattendus … Cette situation fait que Dakar est devenue obèse et est en proie à des maladies (inondations, problèmes de circulation, "cantinisation" des rues, insécurité, insalubrité, occupations illégales, quartiers spontanés…) ; ce qui lui vaut d’être attaquée par tous les "vautours" (les spéculateurs fonciers, etc.) qui vont finir par lui enlever ses forêts classées et ses dernières réserves foncières. L’Université Cheikh Anta Diop fait partie des éléments qui favorisent l’exode des populations des autres localités vers Dakar.
Nous devons nous rendre à l’évidence, il n’est plus possible de continuer à tout donner à Dakar en laissant en rade les autres territoires du pays.
Pour ce qui est des critiques formulées par les étudiants de l’Université de Thiès, je veux leur dire de s’organiser autour d’un projet de modernisation de leur établissement, en invitant les acteurs de toute la Région de Thiès : entreprises, acteurs politiques, acteurs économiques, acteurs culturels, médias, etc. La Région de Thiès et les thiéssois ont tout à fait les moyens de rendre l’Université fonctionnelle.
Le président de la République a vu juste en initiant ce projet. L’avenir du Sénégal dépend de sa capacité à équilibrer ses territoires !
L’Université du Sine-Saloum est plus qu’un projet, c’est un outil nécessaire pour le développement équilibré de notre pays."

Merci de votre compréhension

4.Posté par Vérité le 03/02/2013 00:40 | Alerter
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Recteur d'une université qui n'existe que sur le papier (ni locaux, ni financement et encore moins de projet pédagogique adopté) ! Recteur de l’Université du Sine-Saloum de Kaolack.

Est-ce pour juste placer des hommes (ou ses hommes) ? Ou sont-ils les journalistes d'investigations, les journalistes tout court ?

En effet l'université de la banlieue qui a des locaux à sébikotane (ancienne université du futur africain) et un financement de la BM, pourquoi y nomme-t-on plutôt un coordonnateur et pas un Recteur ?
Pourquoi tant de précipitation au moment où on nous parle de concertation etc.

C'est vrai que ce Ministre (transhumant de nature PIT, PS, PDS, REWMI, PDS, APR et demain ?) est plus souvent dans les médias pour faire sa promotion politique que pour vraiment travailler pour le pays. Où va-t-il mettre les nouveaux bacheliers ?

Pauvre Sénégal, que Dieu ait pitié des sénégalais ; amine.

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