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Une femme sur cinq délaisse le sport à cause de sa poitrine

Rédigé par leral.net le Dimanche 3 Août 2014 à 13:36 | | 0 commentaire(s)|

Gêne, peur des regards, mais aussi douleurs réelles, notamment pour les femmes aux formes généreuses : autant de motifs qui découragent certaines de mener une pratique sportive. Enquête sur les sports qui conviennent à votre morphologie.


Une femme sur cinq délaisse le sport à cause de sa poitrine
Journée de travail harassante, enfants, petite flemme… les raisons sont multiples pour ne pas s’adonner au sport. Mais selon une étude britannique, le corps lui-même serait un obstacle. La gêne avec la poitrine dissuaderait les femmes de pratiquer une activité sportive, rapporte The Telegraph. Conduite par l’université de Portsmouth, l’étude révèle qu’une femme sur cinq se sent mal à l’aise. Les femmes dotées d’une poitrine généreuse ne sont pas les seules concernées, toutes le sont, tous tailles et bonnets confondus.

« Nous avons trouvé de multiples anecdotes qui suggèrent que les seins sont un obstacle à l'exercice, mais cette étude est la première à fournir les preuves qu'ils affectent la participation des femmes », explique Emma Burnett, qui a conduit l’enquête. L’universitaire espère maintenant sensibiliser les fabricants de soutien-gorge. « Quand ce dernier n’est pas adapté, les femmes sont dans la douleur. Si elles connaissaient la différence entre courir avec une bonne brassière et sans, elles seraient sans doute plus nombreuses à faire du sport », conseille-t-elle.

Pour le professeur Joanna Scurr de l’université de Portsmouth, le risque est bien plus grave. Si les femmes ne portent pas de tenues adéquates, le risque d’endommager les ligaments de Cooper sont grands. Ce sont eux qui maintiennent le sein qui ne repose que sur les pectoraux. Extrêmement fragiles, une fois qu’ils sont endommagés, ces ligaments sont irréparables. « Quand les seins ne sont pas tenus de manière appropriée, une tension s'exerce sur eux et la peau de la poitrine. Et au fil du temps cela peut conduire à de sérieux risques », estime Joanna Scurr.