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Une nouvelle clôture anti-migrants en Hongrie: On ne protège pas la frontière avec des fleurs, selon le premier ministre conservateur Viktor Orban

Rédigé par leral.net le Vendredi 26 Août 2016 à 13:39 | | 0 commentaire(s)|

Le premier ministre conservateur hongrois Viktor Orban a annoncé vendredi la construction d'une seconde clôture anti-migrants pour renforcer celle érigée il y a un an à la frontière serbe, évoquant le risque d'un nouvel afflux de réfugiés.


Une nouvelle clôture anti-migrants en Hongrie: On ne protège pas la frontière avec des fleurs, selon le premier ministre conservateur Viktor Orban
"Une nouvelle ligne de clôture sera construite là-bas et elle sera dotée des équipements techniques les plus modernes", a-t-il déclaré à la radio publique. "Les études techniques sont en cours" pour un "système de défense plus robuste" le long de l'actuelle clôture qui court sur les 175 km de la frontière serbo-hongroise, a-t-il précisé.

"La frontière ne peut être protégée avec des fleurs et des doudous"

M. Orban avait déjà annoncé récemment le recrutement de 3.000 policiers pour épauler les 3.500 membres des forces de l'ordre déjà chargés de garder la frontière. "La frontière ne peut pas être protégée avec des fleurs et des doudous, elle doit l'être par des policiers, des soldats et des armes", a-t-il souligné vendredi.

Stopper "les centaines de milliers" de migrants

Selon M. Orban, les nouvelles mesures sont destinées à faire face aux "centaines de milliers" de migrants susceptibles de vouloir entrer en Hongrie si l'accord UE-Turquie conclu en mars pour contenir le flux venait à être dénoncé, comme Ankara en laisse planer la menace. Résolument opposé à l'accueil et de réfugiés, qui avaient été 400.000 à transiter par la Hongrie en 2015, M. Orban avait fait ériger il y a un an des barrières barbelées anti-migrants le long des frontières serbe et croate du pays. En dépit de ce dispositif, quelque 18.000 personnes sont entrées illégalement dans le pays cette année, selon les chiffres officiels. M. Orban a convoqué pour le 2 octobre un référendum destiné à légitimer son refus d'accueillir des réfugiés dans le cadre du plan européen de répartition adopté à l'automne 2015.

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