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Une politique économique de rigueur et des hommes qui rassurent


Rédigé par leral.net le Samedi 15 Novembre 2014 à 14:12 | | 0 commentaire(s)|

L’unité autour de notre leader le président Macky Sall
A l’heure où les actions politiques concrètes sont inhabituelles, les jeunes républicains d’APR ont assuré comme d’habitude en nous offrant un événement somptueux à l’occasion de la troisième édition de l’université d’été à Mbodiène. Ce caucus républicain a non seulement été une réussite, mais aussi un événement que l’histoire retiendra grâce à des retrouvailles émouvantes.

Certes, le président Macky Sall a été ému par sa jeunesse en regardant le film court-métrage retraçant son parcours politique. Mais sa jeunesse a été plus qu’émue de voir que son message d’appel à l’unité de tous les responsables autour de notre seul et unique leader a été entendu.

On ne peut imaginer comment ces retrouvailles entre le leader du parti qui est le PR Macky Sall et Me Alioune Badara Cissé ont soulagé et rassuré la jeunesse militante. Cela constitue un élément propulseur du dynamisme du parti, un espoir que le parti se reconstruit dans l’unité. Nous les félicitons pour leur esprit d’ouverture, l’élégance de leur geste et leur sens de dépassement que nous ne cesserons de saluer. Nous savons bien que des stratégies entraînant la compétition et la méfiance sont les sources de toutes les crises politiques. Je reste convaincu que le message du président a été entendu par tous les autres responsables du parti.

Une redynamisation de la consommation intérieure du pays
Sur le plan macro-économique, le PR Macky Sall a récemment effectué une tournée dans la vallée du fleuve Sénégal du 26 au 30 Octobre 2014. Son objectif, jamais dévié, consiste à atteindre l'autosuffisance en riz sur une échéance de 3 ans.

Nous savons tous que le Sénégal est l’un des plus grands consommateurs de riz en Afrique de l’Ouest avec une consommation variant entre 70Kg et 90Kg de riz par habitant. Selon la FAO, le pays importe en moyenne 900 000 T de riz paddy ou riz brut par an (moyenne observée entre 2010 et 2012). On estime qu’il y aura une hausse 11% par an d’ici 2015.

Conscient que cette forte dépendance pourrait compromettre l’objectif de croissance économique, le PRACAS (Programme de Relance et d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture Sénégalaise) a été mis sur pied pour soutenir ce secteur. En effet, ce programme du PSE a pour ambition d’optimiser la performance dans les filières prioritaires et hautement stratégiques (riz, oignons, arachide, maïs, sorgho, mil, fruits et légumes). Il s’agit d’accompagner ces cultures grâce à l’acquisition de matériels, la réhabilitation des périmètres irrigués, le soutien de la recherche pour des semences et une production de qualité, la création des projets destinés aux groupements féminins entre autres.
A cela s’ajoutera une augmentation considérable des taxes (TVA) sur les produits importés comme le riz. Cela créera de l’emploi, boostera l’économie par la demande et permettra d’avoir une industrie agricole très compétitive sur le marché international.

Comment pourrait-on atteindre l’autosuffisance en riz?
240 000 ha de terres ont été identifiées comme potentiellement cultivables dans la vallée du fleuve Sénégal. Seuls 70 000 ha sont exploités. Plus de 25 000 ha par an supplémentaires seront octroyées après l’aménagement de ces cuvettes qui permettront de mieux contrôler la production.

Or si nous réalisons 2 cultures par an dans ces conditions, nous arriverons à dépasser la demande intérieure (900 000 T/an) car nous avons le meilleur rendement en Afrique après l’Égypte (6 T/ha).

En développant les mêmes mesures dans la région casamançaise, le Sénégal pourrait même prétendre être parmi les plus grands exportateurs de riz et céréales au monde.

Un meilleur score « doing business » pour le Sénégal
Dans le rapport Doing Business 2015, le Sénégal vient d’améliorer son classement parmi les pays où il est facile de faire des affaires.
Cette entité crédible de la Banque Mondiale sort chaque année un rapport mesurant la réglementation des affaires au sein de 189 économies du monde. Pour chacun de ces pays, il s’agit d’utiliser des techniques statistiques ou scoring pour mesurer la facilité de développer des affaires. 11 indicateurs sont retenus pour ce classement: la création d’entreprise, l’obtention de permis de construire, le raccordement à l’électricité, le transfert de propriété, l’obtention de prêts, la protection des investisseurs minoritaires, le paiement des taxes et des impôts, le commerce transfrontalier, le délai d’exécution des contrats, le règlement de l’insolvabilité et la régulation du marché du travail.
Concernant ce classement, force est de constater que la note attribuée au Sénégal s’est améliorée de 10 points sur un intervalle d’un an seulement : 171 l'année dernière contre 161 cette année. Ce résultat satisfaisant peut en partie s’expliquer par l’amélioration des conditions de création d’entreprise au Sénégal. En effet, le nombre d’étapes à franchir pour créer une entreprise au Sénégal est de 4 alors qu’il est de 4.8 en moyenne pour l'ensemble des pays de l’OCDE et 7.8 en Afrique sub-saharien. Le délai de création d’entreprise est 6 jours contre 27.3 dans la sous-région, 9.2 dans les pays de l’OCDE et 5 jours au Canada. En outre, des efforts ont été consentis par l’État sénégalais en matière de protection des investisseurs minoritaires (+31 points par rapport au classement de l’année passée), sur le transfert des propriétés (+14 points) et le transfert des contrats (+4 points) même si l’on peut mieux faire sur tous les thèmes évoqués ci-dessus.
De la même manière, les agences de rating Moody’s et Standard & Poor’s ont amené à la hausse la note attribué au gouvernement du Sénégal : note B. Selon les analystes de cette agence, trois grands facteurs expliquent cette montée du classement attribué au Sénégal:
Le 1er facteur est que le plan de réforme décliné dans le PSE est capable d’accélérer la croissance de l’économie sénégalaise : il s’agit de la baisse des fréquences de coupures d’électricité de l’ordre de 1% par an au moins, l’expansion du réseau des transports de matières premières. Ces agences ont noté dans le PSE 17 grandes réformes et 130 projets stratégiques portant sur l’énergie et les mines, la santé, l’éducation, l’agriculture, le tourisme, les infrastructures et le commerce vont permettre à notre pays d’atteindre l’objectif de croissance d’ici 2017.
Le 2ème élément ayant permis au Sénégal de marquer des points est que les réformes fiscales adoptées ont réduit le déficit fiscal qui passe de 6.7% en 2011 à 5% du PIB en 2014. La croissance du PIB réel passe de 2.1% en 2011 à 4.9% en 2014 et une prévision de 5.1% en 2017.
La 3ème raison constitue les réformes structurelles : la politique de bonne gouvernance et de transparence, la rationalisation des agences publiques de l’État y compris les directions et sous-directions des impôts ont permis une gestion efficiente des ressources du pays et d’avoir un environnement des affaires plus attractif pour les investisseurs étrangers.

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Mr Ismaïla GUISSÉ
Montréal, Canada
ismaila.guisse@gmail.com
Sources: Moody’s changes outlook on Senegal’B1 rating to positive, GC Research – Nov 7th;
Rating on Senegal affirmed at B+/B, outlook stable – Standard & Poor’s publication at June 20th;
Doing Business 2015, going beyond efficiency, 12th edition, a World Bank Group flagship report;