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Une unité agro-industrielle de vin à Nguékhokh : La famille du défunt érudit Ibrahima Sakho indignée

C’est une colère noire qui s’est emparée de la famille du défunt érudit de l’Islam, El Hadji Ibrahima Sakho, après avoir constaté la production et l’exploitation de vin dans la cité religieuse de Nguékhokh.


Rédigé par leral.net le Vendredi 9 Octobre 2015 à 13:46 | | 0 commentaire(s)|

D’après Grand-Place, la famille du défunt El Hadji Ibrahima Sakho a exprimé toute sa colère hier. Le terreau réside dans l’implantation d’une industrie agro-agricole de production de vin à Nguékhokh. Face à ce qu’il appelle « une agression inacceptable », le khalife du défunt érudit s’insurge et interpelle toutes les autorités étatiques et religieuses du Sénégal sur l’urgence d’arrêter cette « provocation ». Habib Sakho indique que l’unité agro-industrielle existe dans une localité dont « le nom véritable et la vocation spirituelle doivent énormément à l’Islam et à l’œuvre d’illustres fils de notre communauté musulmane ». Une situation devant laquelle, souligne Imam Sakho, « les autorités locales de Nguékhokh ont exprimé un manque de respect total vis-à-vis de ce que représente la mémoire et l’œuvre des fondateurs de Nguékhokh, aux yeux des musulmans et des Sénégalais ».

Pour M. Sakho, « Nguékhokh est une cité de rédemption où les fidèles voient leurs péchés absous et leurs âmes purifiés. C’est pour cette raison qu’El Hadji Ibou Sakho avait choisi Nguékhokh pour y vivre jusqu’à sa mort et y être inhumé. Les gens viennent de partout pour visiter la cité et y recueillir les bienfaits du Tout-Puissant ».

Donnant de plus amples explications sur l’histoire de cette cité religieuse, le fils d’El Hadji Ibrahima Sakho rappelle : « Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh avait prédit que Nguékhokh serait un des lieux privilégiés où les prières qu’on y effectuera sauveraient le Sénégal. C’est là-bas qu’Ibou Sakho avait fondé son Daara (école coranique) et initié son Gamou annuel en 1929 ainsi que la prière du Salat-ul Tasbih en 1970, au nom et au service de tous les musulmans.

Président de l’Association Nationale des Familles Religieuses du Sénégal, Habib Sakho prévient : « Nous combattons et continuons de combattre jusqu’à la dernière énergie cette exploitation, et par tous les moyens, Incha’Allah ! Et nous n’avons aucun doute sur le soutien de tous les musulmans du Sénégal et des familles religieuses qui se sont appropriés la Salat-ul Tasbih et qui continuent à contribuer à sa célébration annuelle à Nguékhokh depuis 45 ans ».