Le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen-secondaire (Cusems) n’en démord pas. L’enseignement est un corps malade qui souffre en particulier d’« une injustice et de l’iniquité dans le traitement des agents de l’Etat ». L'objet de son courroux se trouve principalement au niveau salarial et dans ce qui constituait la cheville ouvrière du mouvement de mai dernier : l’indemnité de logement. Depuis 2011, le Cusems tape du poing pour obtenir de l’Etat qu’il accorde ce droit aux enseignants du moyen-secondaire. Selon Abdoulaye Ndoye, secrétaire général du Cusems, « des enseignants ayant Bac+ 6 avec au compteur 30 ans d’expérience sont confrontés à la précarité du logement, alors que 60% de leur travail s’effectuent au domicile ».
Prenant appui sur les recommandations du Fonds monétaire international (Fmi) qui a pointé la désarticulation des niveaux de rémunération des enseignants au Sénégal, le Sg du Cusems s’interroge sur l’étude d’évaluation de cette question décidée en mai dernier. Ainsi, à l’heure de la rentrée des classes, cette promesse est restée lettre morte : « Cela constitue un manquement grave au procès-verbal signé le 6 mai dernier par les parties prenantes au conflit ».
Les institutions, qui s’étaient singularisées dans un rôle de médiation à l’instar de l’Assemblée nationale et du Conseil économique, social et environnementale, demeurent dans un « silence inquiétant » à l’heure d’une rentrée où « des salles de classe sont sous les eaux ». Le concept « Ubi tey jang tey », relatif à un démarrage des cours au premier jour de la rentrée scolaire, semble compromis, selon Abdoulaye Ndoye. « Le Cusems a participé au lancement de ce concept, mais les élèves qui doivent être orientés en classe de 6ème et de seconde ne le sont pas encore. Les élèves ne se sont pas inscrits, il n’y a pas de matériel didactique nécessaire et les enseignants ne sont pas en possession de leur emploi du temps. Il est clair que cela ne se décrète pas et c’est pourquoi nous avons dit que pour que ce concept soit une réalité, il faut créer les conditions pour un démarrage effectif des enseignements ».
Prenant appui sur les recommandations du Fonds monétaire international (Fmi) qui a pointé la désarticulation des niveaux de rémunération des enseignants au Sénégal, le Sg du Cusems s’interroge sur l’étude d’évaluation de cette question décidée en mai dernier. Ainsi, à l’heure de la rentrée des classes, cette promesse est restée lettre morte : « Cela constitue un manquement grave au procès-verbal signé le 6 mai dernier par les parties prenantes au conflit ».
Les institutions, qui s’étaient singularisées dans un rôle de médiation à l’instar de l’Assemblée nationale et du Conseil économique, social et environnementale, demeurent dans un « silence inquiétant » à l’heure d’une rentrée où « des salles de classe sont sous les eaux ». Le concept « Ubi tey jang tey », relatif à un démarrage des cours au premier jour de la rentrée scolaire, semble compromis, selon Abdoulaye Ndoye. « Le Cusems a participé au lancement de ce concept, mais les élèves qui doivent être orientés en classe de 6ème et de seconde ne le sont pas encore. Les élèves ne se sont pas inscrits, il n’y a pas de matériel didactique nécessaire et les enseignants ne sont pas en possession de leur emploi du temps. Il est clair que cela ne se décrète pas et c’est pourquoi nous avons dit que pour que ce concept soit une réalité, il faut créer les conditions pour un démarrage effectif des enseignements ».