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Verrues langagières, bourdes récurrentes de trois ministres: Fatou Tambédou, Yaya Abdoul Kane, Mansour Elimane Kane à la classe des “nuls” du Gouvernement

Le contribuable sénégalais n’en piperait mot, si le Premier ministre, Mouhammad Boun Abdallah Dionne, puisait des deniers publics et leur payait des cours du soir, aux fins de leur permettre de maîtriser les règles élémentaires de la grammaire.


Rédigé par leral.net le Jeudi 9 Avril 2015 à 23:13 | | 0 commentaire(s)|

Verrues langagières, bourdes récurrentes de trois ministres: Fatou Tambédou, Yaya Abdoul Kane, Mansour Elimane Kane à la classe des “nuls” du Gouvernement

En effet, Fatou Tambédou, Yaya Abdoul Kâne et Mansour Elimane Kâne, tous des ministres, pourraient, au regard des meurtres grammaticaux qu’ils commettent, à chaque fois qu’ils la claquent, être considérés comme des «dangers» publics pour les élèves de l’école élémentaire qui peuvent avoir la malchance de les suivre sur le petit écran.

En attestent ces verrues langagières et bourdes récurrentes qui leur collent à la peau et dont Actusen.com vous livre quelques morceaux. Interdit d’en rire…

C’était la semaine dernière, Yaya Abdoul Kane, ministre des Postes et Télécommunications, regard désarçonné, présence mal assurée, passe à la Rts. Mais l’on a du mal à comprendre ce qu’il dit, l’élément est entrecoupé par un montage laborieux, pour éviter au ministre quelques verrues langagières et pour ne rien arranger, le ministre s’éclipse brutalement.

Ce ministre-là accorde peu d’interviews, ou jamais, malgré les nombreuses sollicitations : il parle peu aux médias. Mais il n’est pas le seul dans cet abri provisoire qu’on appelle pompeusement le gouvernement Mouhammad Boun Abdallah Dionne.

La chronique locale met dans le même sac des ministres qui ont un sérieux problème avec le français : Mansour Elimane Kane, ministre des Infrastructures, des Transports et du Désenclavement et Fatou Tambédou, ministre chargée de la Restructuration et de la Requalification des Banlieues. Eux aussi sont dans le collimateur des médias, depuis qu’ils se sont signalés par des bourdes retentissantes.

Depuis, leurs sorties sont épiées notamment par Actusen.com qui compte, avec les doigts d’une seule main, leurs maigres sorties médiatiques. Mansour Elimane Kane avait perdu ses mots, bredouillait lamentablement son français à l’occasion de la passation de service avec son prédécesseur à la tête du Ministère des Infrastructures, des Transports et du Désenclavement.

Bouchez vos oreilles, Mansour Elimane Kâne conjugue : «je vous soutenerai »

Et jusqu’à présent, l’image de ministre qui malmène littéralement la langue de Molière lui colle à la peau. Il avait réussi la prouesse de réinventer la conjugaison du verbe soutenir. En disant devant un public ébahi : «Je vous soutenerai.» Et ça fait tilt encore dans l’oreille.

Fatou Tambédou, ministre échappée de la banlieue après un Cv «vendu» comme un poids lourd, est capable des mêmes énormités grammaticales. «Cette dame est une catastrophe. A chaque fois qu’elle parle, elle martyrise le français comme ce n’est pas possible», confie un habitué du Conseil des ministres, à tort ou à raison.

Fatou Tambédou ne parle plus, elle écrit

La ministre Fatou Tambédou évite, désormais, de s’adonner à l’exercice du face-à-face avec les journalistes. Et Actusen.com a constaté, pour le relever, qu’elle a choisi, depuis quelque temps, l’écriture à la place de la parole vivante. A l’écrit, on peut se permettre de prendre son temps, de se faire relire ou de recourir même aux services d’un «nègre» pour instiller ses idées dans l’opinion.

C’est ce qu’elle a fait sur certains portails d’informations : l’on peut tomber facilement sur son opinion, par exemple, sur le calme qui a prévalu dans la banlieue, lors du verdict du procès de Karim Wade.

«Je souhaite remercier la jeunesse de la banlieue, qui a fait preuve de maturité et de responsabilité après l’annonce du verdict qui, pourtant s’annonçait très turbulente par presque tous les observateurs de la vie politique nationale. Ces lendemains de verdict montrent la profonde aspiration de cette jeunesse à un changement clair, qui commence par une évolution des mentalités», écrit-elle.

A travers un texte dépouillé, la jeune dame se fait le porte-parole d’une jeunesse capable de tourner le dos à la violence, au détriment d’un climat plus apaisé. «Vous avez rompu avec les idées, les habitudes et les comportements du passé. Vous avez donc réhabilité le civisme et la citoyenneté.

Vous avez rendu aux populations de la banlieue la fierté, le sentiment d’appartenance sociologique et géographique de cette citadelle humaine, notre dénominateur commun.» Malgré ce florilège d’envolées lyriques, l’on doute que ce texte porte la signature de Fatou Tambédou.

L’on s’attendait à mieux de la part de Yaya Abdoul Kane, ministre des Postes et Télécommunications, qui n’hésite pas à évoquer publiquement sa reconnaissance éternelle au tonitruant député Farba Ngom. L’homme, qui aurait soufflé son nom à l’oreille du Président Macky Sall.

L’on se rappelle ce voyage par avion qu’il aurait effectué à Matam, lors de l’investiture de l’actuel maire de la ville. Le jeune ministre avait alors commis un péché protocolaire que l’histoire ne lui a pas encore pardonné. «Je suis l’envoyé de Farba N’gom, le leader incontesté de l’Apr dans la région de Matam.

Il m’a chargé de vous réaffirmer son soutien et de vous dire que son absence à vos côtés n’est due qu’à une importante réunion au Palais de la République, à laquelle le Président qui l’a convié. Comme vous le savez, Farba est impliqué dans tous les gros dossiers de développement. Il m’a ainsi demandé de venir le représenter pour vous démontrer son engagement pour la réussite de cet événement. Dès que je termine, je dois reprendre l’avion qu’il a mis à notre disposition pour retourner sur Dakar», disait-il.

Yaya Abdoul Kane, c’est comme si on lui avait demandé de la boucler, depuis ses abus de langage à Matam

Une simple phrase qui est de nature à basculer tous les pans du mur républicain… Depuis, c’est comme si on avait demandé au nouveau ministre de la «boucler», pour éviter les abus de langage. Un silence radio retentissant…, à l’image de ses deux autres collèges, obligés de se taire ou d’étaler leurs lacunes à la face du Sénégal.

Actusen.com