Après 16 mois d'incarcération pour viol sur une mineure de 7 ans et pédophilie, le Caporal-chef J. C. B a recouvré la liberté hier. Le tribunal militaire l'a renvoyé des fins de la poursuite. Le juge Bara Guèye et ses deux assesseurs militaires ont estimé que les délits qui lui sont reprochés ne sont même pas constitués alors que le parquet estimait que le militaire méritait une peine de 10 ans ferme. En service au groupement commando de Thiès, le militaire a été traîné en justice par l'un de ses voisins et Caporal-chef comme lui. Ce dernier l'accuse d'avoir violé sa fille de 7 ans. Mais le prévenu a toujours clamé son innocence depuis son arrestation en évoquant la thèse de la cabale. Lors de son procès, il a adopté le même système de défense en accusant le père de la présumée victime de l'envier du fait qu'il part souvent en mission. La mère de la victime avait persisté dans ses accusations mais s'était gardée de réclamer des dommages et intérêts.
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