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Viol sur une déficiente mentale : Daouda Sonko écope de 10 ans ferme

Le tribunal des flagrants délits de Dakar a condamné Daouda Sonko à 10 ans d’emprisonnement ferme. Agent de sécurité de 40 ans, il a été reconnu coupable du viol commis sur la personne de Hinda Ndiaye, une dame âgée d’une trentaine d'années. Le mis en cause a eu la peine maximale du fait de l’état de la victime. Celle-ci souffre, en effet, d’une déficience physico-psychique. Le procureur, qui n’avait pas été convaincu par les dénégations du sieur Sonko, avait d’ailleurs requis une peine de 15 ans d’emprisonnement.


Rédigé par leral.net le Mardi 2 Août 2016 à 12:42 | | 0 commentaire(s)|

Viol sur une déficiente mentale : Daouda Sonko écope de 10 ans ferme
Les faits remontent au 15 Juin dernier, ce jour-là, la victime était seule dans la maison avec le sieur D. Sonko, vigile en charge de la sécurité de la maison où elle habite. Arrivé chez lui, vers les coups de 20 heures, Ass Malick, neveu de la victime, dit avoir sonné à deux reprises à la porte. Mais, il explique avoir été surpris de voir que c'est sa tante Hinda Ndiaye, elle-même, qui a ouvert la porte, visiblement mal en point. Ce qui a poussé celui-ci à lui demander alors où sont les gardiens. Une interrogation qui n’a pas eu de réponse, puisqu’il a trouvé Daouda Sonko devant la porte de la chambre de Hinda, le pantalon baissé et la braguette ouverte, rapporte Le Populaire. Le vigile surpris en mauvaise posture de répondre qu’il fermait les fenêtres. Trouvant suspecte l’attitude du gardien des lieux, Ass Malick dit avoir averti sa grande-sœur avant d'appeler la police.

Le certificat médical livré a révélé un rapport sexuel récent occasionnant des saignements au niveau de la partie gauche du sexe. A son procès tenu, hier, la victime a accusé ouvertement le mis en cause. « Il m'a violée à plusieurs reprises mais ce jour-là il m’a vraiment blessée », a-t-elle déclaré. Elle a aussi confié que Daouda Sonko, après avoir abusé d’elle, l’a menacée. « Si tu le racontes à quelqu’un, je te tue ! », lui aurait-il dit.

Des propos que Daouda Sonko a balayés d'un revers de main devant la barre. « Je n’ai jamais entretenu de relations sexuelles avec elle ni l'avoir violé », soutient-il devant le juge. Selon le journal, il a persisté dans ses dénégations en indiquant qu'il ne faisait, en réalité, que fermer les fenêtres de la chambre de cette dernière, au moment où celle-ci ouvrait la porte à Ass Malick ».

Des arguments qui n’ont pas convaincu les juges. A la suite de la partie civile, qui a demandé que justice soit faite dans toute sa rigueur, en guise de leçon, le tribunal a condamné D. Sonko à 10 ans de prison ferme.