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Viol sur une déficiente mentale: Le prévenu réclame un test d'Adn

Une déficiente mentale accuse Coumba Nfoffène Diouf, de l'avoir violée et engrossée. Ce dernier a comparu, hier. Le prévenu a contesté la paternité de l'enfant que porte la déficiente. Finalement, le procès a été renvoyé jusqu'à demain, pour avoir les résultats du test Adn.


Rédigé par leral.net le Mardi 20 Juin 2017 à 11:26 | | 0 commentaire(s)|

Viol sur une déficiente mentale: Le prévenu réclame un test d'Adn
Viol sur une déficiente mentale: Le prévenu réclame un test d'Adn
Accusé d'avoir violé et engrossé une déficiente mentale, Coumba Ndoffène Diouf a fait face, hier, au juge des flagrants délits de Dakar. Le comble de cette affaire est qu'il continue de nier les faits et refuse la paternité du bébé que porte la déficiente mentale.

En effet, les faits se sont déroulés à Yeumbeul. Le prévenu, Coumba Ndoffène Diouf soutient qu'il n'a jamais entretenu de relations sexuelles avec la victime.

"Je connais la fille par l'intermédiaire de notre président de "fans club Balla Gaye 2". Je suis venu chez elle, une seule fois et c'est le jour où son père m'a fait part de la grossesse de sa fille. Son père m'a demandé de reconnaître la paternité de l'enfant mais j'ai dit niet", renseigne-t-il devant la barre.

Poursuivant, le mis en cause relate que c'est suite à ce refus, que le père de la victime a porté plainte contre lui. Il a juré sur le saint Coran qu'il est innocent.

A en croire le prévenu, la partie civile est une fille de mœurs légères. "Sachez qu'un jour, alors que j'étais aux alentours d'un batiment inachevé, j'ai perçu la petite accompagnée par un homme. Je les ai suivis jusqu'à l'intérieur du batiment où j'ai sommé le gars de la laisser tranquille", dit-il.

Toutefois, malgré sa situation de déficiente mentale, la fille a été entendue. "Je persiste et signe que c'est Diouf qui est mon violeur et père de mon enfant. Nous avons entretenu des ébats sexuels à deux reprises et à chaque fois, c'était sous la contrainte. Il m'a menacée avec un couteau pour que j'accepte une partie de jambes en l'air", narre la victime.

C'est sur ces entrefaites que le juge a décidé de renvoyer l'audience pour ordonner un test Adn. Sur ce, les avocats de la défense ont introduit une demande de mise en liberté provisoire.

Selon les robes noires, leur client est mis sous mandat de dépôt depuis le 11 mai dernier. Il faut dire que le parquet s'est opposé à cette demande de mise en liberté provisoire, arguant que la présomption d’innocence ne saurait être utilisée pour mettre en liberté le prévenu.

Poursuivant, le maître des poursuites a dit que le prévenu ne présente aucune garantie de représentation et rien ne prouve qu'il soit régulièrement domicilié.

Toutefois, la demande de mise en liberté provisoire a été mise en délibéré pour jugement devant être rendu le 21 juin prochain.

L'As

La rédaction