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Vol de projet - Kéba Diop revient en charge contre le DG de la Société Générale


Rédigé par leral.net le Dimanche 29 Mai 2016 à 02:36 | | 0 commentaire(s)|

Soutenu par le mouvement «Doleji Toulouse», Kéba Diop qui avait porté plainte contre la Société Générale pour «Vol d’idée» revient à la charge. Dans une lettre ouverte adressée à Mr Frédéric Oudéa, DG de la Société Générale et parvenue à la rédaction de Leral, M. Kéba Diop fait des accusations graves et produit des documents en guise de preuve.
Nous produisons ci-dessous le texte intégral de sa lettre ouverte.


Paris, le 18 mai 2016
Diop Kéba - A Mr Frédéric Oudéa, Directeur Général du Groupe Société Générale, Président de la Fédération Bancaire Française, Président de la Fédération Bancaire Européenne

Objet : Vous avez volé mon projet.
Mr le Directeur Général,
Le contentieux qui m’oppose à vous, date de 2004 alors que vous étiez Directeur Financier de la banque que vous dirigez aujourd’hui. J’étais inscrit à l’Ecole Supérieure de Commerce (ESC) de Toulouse en Mastère Spécialisé en
Banque et Ingénierie Financière. Je venais fraîchement de soutenir mon mémoire de fin d’études portant sur la bi-bancarisation,la valorisation de l’épargne des immigrés et la réduction du coût des transferts d’argent que j’ai appelé «Transcompte».

Ce travail m’avait valu d’être primé pour mon innovation au Concours Régional des Etudiants Créateurs d’Entreprise en Midi - Pyrénées en 2004 organisé par la Chambre de Commerce de Toulouse. Mieux encore, mon projet a été sélectionné par l’ESC Toulouse pour la représenter au Concours National du Meilleur Mémoire Financier en France de l’année 2004 - 2005 organisé par le Centre National des Professions Financières sous l’égide de la Banque de France.
L’ESC Toulouse, par ces entrefaites, m’a mis en rapport avec votre banque que vous avez représentée en votre qualité de Directeur Financier du Groupe Société Générale.

Mon projet était si pertinent que dès que vous avez reçu en personne mon dossier projet le 3 mars 2004 par lettre recommandée avec accusé de réception, vous m’aviez téléphoné à deux reprises, Mr Oudéa,pour me notifier votre intérêt. Et après une cuisine interne, sous votre instigation je fus invité par votre Département Marketing et Stratégie pour venir présenter en détails mon projet.
Cf.: «Votre courrier du 30 mars 2004 que vous m’aviez adressé Mr Oudéa en personne», preuve présentée devant la justice française.

Après la présentation de mon projet dans vos locaux de la Défense à Paris, vos collaborateurs, Mme Grenier et Mr Eric Bachelier m’ont demandé malicieusement une copie de mon business plan que je leur ai envoyée le 07 mai 2004, par lettre recommandée avec toujours accusé de réception.
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Par conséquent le stage à la Société Générale que vous m’imputez n’est que fictif pour chercher à cacher votre forfaiture de plagiat d’un genre particulier.
Cf. l'article erroné ci - dessous
http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/25/2093836
Toulouse – Une banque condamnée à verser 80 000 euros à un stagiaire.

En effet, je n’ai jamais fait de stage chez vous et nos échanges épistolaires récurrents le prouvent à souhait avec des documents physiques (emails, accusés de réception et lettres) en ma possession que je publierai prochainement.

D’ailleurs, la préméditation de votre deal ne pouvait pas s’accommoder
De ma présence dans les lieux de votre complotage, sous ma barbe, de peur qu’on ne l’ébruite. Ceci reste une constante significative dans le refus de notre collaboration que vous avez mûri pour me le signifier longtemps après la présentation de mon travail scientifique dans vos locaux de la Défense à Paris.
Ni l’ESC Toulouse, ni votre Banque ne peuvent brandir une convention de stage, comme il est de coutume dans ces cas, portant ma signature et vous le savez bien Mr Oudéa.
Alors arrêtez, ce système de défense ne tient plus !!!

Vous savez bien Mr Oudéa,vous et vos collaborateurs, Mr Eric Bachelier et Mme Isabelle Grenier, que si vous aviez réussi à faire main basse sur mon projet, c’est parce que vous avez utilisé une nouvelle forme d’escroquerie, inconnue des profanes, qui imite les techniques délictuelles de la substitution d’identité,
Ignorant in fine qu’un vol n’est jamais parfait. Ainsi, après m’avoir fait miroiter une collaboration pendant 4 mois vous avez fini par me notifier brutalement que mon projet ne vous intéressait plus!!!!
Aussi, je paraissais naïf.
Or, il n’en a rien été. En effet, j'avais pris la précaution de protéger toute mon innovation en la déposant à l’Institut National de la Propriété Intellectuelle
(INPI), le 4 Novembre 2003 par enveloppe Soleau sous le numéro RB 6411 1558 2FR !!!

Mr Oudéa, vous avez simplement, mutatis mutandis, rebaptisé mon concept «Transcompte» en l’intitulant «Votre banque ici et là-bas», avec le même dénominateur commun de «vases communicants» qui ressort dans mon concept de base.
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Du reste la Cour d’Appel de Toulouse, dans son arrêt rendu en date du 29 janvier 2014, a reconnu publiquement que la Société Générale a repris mes propres données statistiques «Transcompte» pour communiquer sur ledit projet volé et vous a condamnés, corroborant ainsi avec justesse le plagiat, car vous ignoriez que deux projets écrits en des endroits différents à Paris et à Toulouse ne pouvaient pas avoir les mêmes données chiffrées in extenso et cela vous a enfoncé !!!

Depuis lors, votre Groupe bancaire exploite officiellement mon projet, une stratégie commerciale en faveur des immigrés rebaptisé «Votre banque ici et là-bas» à partir de 2007, dans une cinquantaine de pays à travers le monde. Cf. lien ci-dessous.
https://particuliers.societegenerale.fr/clientele_internationale/votre_banque_ici_et_la_bas/ouvrir_compte.html

Ce qui me révulse dans votre attitude, Mr Oudéa, c’est votre posture innocente
et détachée dans cette affaire mettant en pâture des collaborateurs comme Mr Eric Bachelier et Mme Isabelle Grenier, alors que vous êtes au début, comme Directeur Financier aux premières heures de cette affaire et à la fin, comme Directeur Général du Groupe Société Générale, présentement!!!

En effet, ce projet innovateur que j’ai mis beaucoup de temps à conceptualiser dans la rigueur de la méthodologie de la recherche, a généré des produits financiers colossaux que l’on peut estimer en 9 années d’exploitation,
au bas mot à près de 240 millions d’euros nets par an, ce qui équivaut à plus de 2,4 milliards d’euros (1.404 milliards de francs CFA) depuis son lancement.

Cette offre «Votre banque ici et là-bas» est un succès commercial et financier si bien que votre Groupe a reçu honteusement le prix de l’innovation financière aux
«European Business Awards» qui récompensent les grandes entreprises européennes pour leur succès commercial et leurs innovations.

Et comme par hasard, toutes les personnes impliquées dans la spoliation de mon projet ont pris du grade et auraient certainement été rémunérées pour la génération de valeur ajoutée que mon innovation a pu procurer à la Société
Générale. Je veux nommer Mr Eric Bachelier chef de projet en 2004 à qui j’ai remis en personne mon business plan, devenu le Directeur du Département marché des migrants (département chargé, comme dans mon projet, de la
Bi-bancarisation et de la valorisation de l’épargne des immigrés, et de la réduction du coût des transferts) nouvellement créé en 2005, et vous-même, Mr Oudéa, anciennement mon premier interlocuteur dans cette affaire, devenu PDG du Groupe Société Générale.

Voilà qui me grandit et prouve que s’il en était encore besoin, Mr Oudéa, vous devriez vous faire de la mauvaise conscience par ce vol du siècle honteusement primé, perpétré par de hauts responsables d’une banque multinationale au détriment d’un pauvre étudiant à la porte de sa vie professionnelle que vous avez refermée sur lui avec 11 longues années de trépas!!!

Pour preuve, premièrement, après avoir été débouté par le Tribunal de Grande Instance par manque de moyens pour me défendre, j’ai dû me dépouiller de mes biens et ceux de ma famille pour vous réattaquer, secondairement, pour vous voir cette fois-ci condamné par la Cour d’Appel de Toulouse de façon mitigée à me verser 80000 euros à titre de dommages et intérêts, et finalement, votre banque s’est pourvue en Cassation et a été encore déboutée!

En effet, la Cour de cassation a rejeté votre pourvoi par Arrêt n° 14-12391 du 31 mars 2015, m’a donné raison et m’a attribué la paternité et l’innovation de ce projet que vous continuez toujours à exploiter sans scrupules.
Je me suis tu pendant toutes ces années pour respecter l’instruction du dossier.
Aujourd’hui, je prends la main !!!

Le moment est donc venu de révéler les non-dits et les dessous de cette affaire.
Combien de Kéba Diop à travers le monde, ont été escroqués et spoliés de leur projet ?
La France est en principe un pays de droit. Encore faudrait-il que les personnes puissent avoir le même traitement devant la justice. Dans mon cas, il y a eu deux poids et deux mesures.

C’est pourquoi, bien qu’étant un sénégalais pauvre je crache sur les 80000 euros à moi dédiés par le jugement du Tribunal pour continuer cette bataille.
Aussi me battrais-je encore et encore jusqu’à ce qu’une prise de participation dans cette manne financière et une réparation acceptables et dignes me soient accordées.
Pour rappel, le cas de la multinationale Vivendi, rien que pour un problème d’homonymie "Vizzavi" et "vis@vis", Babacar Diop et ses associés ont reçu des millions d’euros de dédommagements!!!

Mr Oudéa, sur cette affaire, cela fait 10 ans déjà et je tiens toujours debout pour poursuivre le combat et je suis encore là. Tous les agents du Groupe Société Générale, vos proches, le monde de la finance, tous les étudiants, le monde entier liront cette lettre ouverte pour vous honnir, vous mépriser par le regard pour l’ignominie, la malhonnêteté et la lâcheté dont vous faites montre dans "l’affaire Kéba Diop" en demeurant l’instigateur et le catalyseur !!!

Je suis sénégalais dont les grands parents ont participé vaillamment à vos guerres de libération 14-18 et 39-45, en bons tirailleurs, qui nous ont légué cette devise chère à nos Forces Armées Sénégalaises : «On nous tue mais on ne nous déshonore pas!»
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Alors Mr Oudéa, devant mon opiniâtreté, ma pugnacité et si vous avez encore tant soit peu de scrupules, transigeons avant qu’il ne soit trop tard !
Cette solution de rechange ne fera que vous grandir en portant cette affaire en "pertes et profits" que vous avez déjà commencé à provisionner mais insuffisamment, semble-t-il ?

Alors provisionnez encore, pour le cas Kéba Diop, car en fait c’est plus de 2,4 milliards d’euros de bénéfices nets qui équivalent à 1.404 milliards de francs
CFA que vous avez engrangés à travers le monde avec ce projet macroéconomique que j’ai conçu entièrement et que vous m’avez volé.
Le cas échéant, pour avoir gagné la bataille de France, je vais attraire la Société Générale pour cette année devant d’autres juridictions supranationales et dans mon pays pour vous faire payer des dommages et intérêts financiers et moraux conséquents qui vous feront trembler à vous faire pitié comme dans «l'affaire Kerviel».

Ce n’est que le début, vos méthodes insidieuses longtemps passées sous silence dans cette affaire, seront bientôt dévoilées dans mon prochain livre.
J’ose espérer que tous ceux qui liront ce cri de cœur le feront lire à d’autres pour les batailles futures, et me réchauffer pour me sortir de la glace lyophilisante qui a figé ma vie et brisé mon élan d’étudiant brillant depuis maintenant 11 ans, survivant de bricoles et qui espère pouvoir se remettre à entreprendre en bon sortant de Toulouse Business School.

Je vous en souhaite bonne réception et vous prie d’agréer, Mr Oudéa l’expression de mes sentiments les meilleurs.
PS Les preuves seront publiées sur mon compte tweeter.