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WSWS: La france détient une liste de personnes à abattre

Rédigé par leral.net le Jeudi 31 Août 2017 à 22:33 | | 0 commentaire(s)|

La république française  accélère ses recherches clandestines, visant à tuer des personnes ciblées sans forme de procès dans le cadre de la lutte contre le terrorisme nous lrapporte wsws.org. Le président Français détient une liste de personnes à tuer, qu’il discute régulièrement avec de hauts responsables de l’armée et du renseignement.

Cette »barbarie Française », qui viole des droits constitutionnels fondamentaux dans un pays où la peine de mort est illégale, montre la déchéance profonde de la démocratie bourgeoise.

Alors que les guerres impérialistes se généralisent dans l’ancien empire colonial français et que la crise sociale se généralise en France, l’Etat revient vers des niveaux de criminalité connus lors de la guerre d’Algérie et du régime de Vichy.

La presse a rendu publique le programme d’assassinats mené par la France – plus particulièrement dans les régions où la France a lancé des interventions militaires prétendument pour lutter contre le terrorisme, en Afrique et au Moyen Orient –.

Dans un article du 8 août intitulé « Guerre contre le terrorisme – Permis de tuer », Le Point a insisté que l’Etat Français a le droit de mettre fin à la vie d’une personne qui n’a pas été accusée, et encore moins reconnue coupable, d’un crime. Le magazine écrit, "l’État de droit a sa part d’ombreLe président de la République a le droit de tuer, malgré l’abolition de la peine de mort. Monarque républicain, le chef des armées possède la faculté de baisser le pouce en décidant, seul et de sang-froid, de faire passer un homme de vie à trépas ".

D’après Le Point, « ce droit est incontestable, parce qu’il n’est écrit nulle part. Et parce que son exercice n’est ni discuté, ni partagé, ni contrôlé ».

 Selon Slate, la liste de cibles à assassiner maintenue par Hollande « regroupe les noms des terroristes et autres ennemis déclarés, dont le président de la République autorise l’élimination sans autre forme de procès. C’est-à-dire leur mise à mort, sans sommation, n’importe quand, dès que les services secrets ou les officiers du renseignement militaire seront parvenus à les localiser ».

Ceci met en exergue la machination de toute la classe politique bourgeoise dans la création et la promulgation en France d’un appareil étatique, entraîné à faire des meurtres politiques.

Le Point montre l’existence d’un escadron de la mort au sein des services de renseignement français : « Les moyens humains de conduire de telles actions existent, avec une chaîne de commandement identifiée et entraînée, aboutissant soit à des forces discrètes, celles du Commandement des opérations spéciales (COS), soit à des unités clandestines appartenant au service Action de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Au sein même de cette dernière entité, il existe une unité plus mystérieuse et encore mieux cachée que les autres ».

 Cet escadron, appelé « Alpha », fut créée aux années 1980 par le général Jean Heirich, le directeur des opérations de la Direction générale de la sécurité extérieure, « pour enfouir leurs éventuelles actions dans les ténébreux replis du monde des ombres », d’après Le Point.