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West Ham : Alou Diarra déjà embarqué dans une galère ?

En rejoignant West Ham, Alou Diarra voulait surtout échapper à l'OM, où il ne souhaitait vraiment plus rester. Mais le voilà désormais cantonné au banc de touche d'un club promu en Premier League.


Rédigé par leral.net le Mardi 18 Septembre 2012 à 14:22 | | 0 commentaire(s)|

West Ham : Alou Diarra déjà embarqué dans une galère ?
La Ligue des Champions, un désormais lointain souvenir pour Alou Diarra. Le milieu de terrain français a fait une croix sur les Coupes d’Europe en rejoignant West Ham, promu anglais pas vraiment appelé à concurrencer les cadors pour une place qualificative. Au-delà des performances collectives du club londonien, l’objectif d’Alou Diarra est bien simple : obtenir du temps de jeu.

Ce qui pourrait apparaître comme une formalité (un international français qui débarque dans un club promu…) est loin d’être acquis pour l’ancien Marseillais. Au moment du transfert, certains observateurs, déjà interloqués par le choix de Diarra, s’interrogeaient sur celui de West Ham. Pourquoi les Hammers avaient-ils recruté le Français, alors qu’ils s’étaient déjà bien renforcés avec notamment Diamé ? Alou Diarra est en train de l’apprendre à ses dépens, West Ham est bien pourvu dans l’entrejeu.

Avec seulement une entrée en jeu en Premier League (22 minutes) et une titularisation en League Cup, l’ancien Bordelais traîne sa peine sur le banc de touche. Il est pour l’instant largement devancé par le trio Noble-Nolan-Diamé, maître du milieu de terrain. Noble avait été élu meilleur joueur de West Ham la saison dernière, Nolan dispose d’une excellente réputation et Diamé a impressionné depuis son arrivée.

Interrogé par nos soins il y a quelques jours, Diamé avait évoqué la concurrence de Diarra. « C’est pour moi plus un partenaire qu’un concurrent. Vu la manière dont nous jouons à West Ham, je pense qu’Alou a été recruté pour jouer vraiment devant la défense et nous aider à récupérer un maximum de ballons. » Jusqu’à présent, l’entraîneur Sam Allardyce n’en a pas l’air convaincu.

Aurélien Léger-Moëc