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Yann M’Vila sort les crocs

Appelé en équipe de France espoirs, Yann M'Vila ne veut surtout pas entendre dire qu'il s'agit d'une sanction. Et il le fait bien comprendre.


Rédigé par leral.net le Mardi 9 Octobre 2012 à 14:20 | | 0 commentaire(s)|

Yann M’Vila sort les crocs
Yann M’Vila appelé en équipe de France espoirs. Pour beaucoup, cela signifiait une sanction, ou du moins cela y ressemblait. Pourtant, ce n’est pas du tout comme cela que le milieu de terrain a accueilli la nouvelle, bien au contraire. « Si je n’avais pas été appelé, j’aurais même demandé à l’être. J’étais sélectionnable », a-t-il assuré à Sud Ouest. « A partir du moment où je ne figurais pas sur la liste des A, je ne pouvais que répondre présent. Je suis content ».

Et évidemment, il a vite compris que cette sélection espoirs allait être mal interprété. Alors, il sort les crocs. « Pourquoi une sanction ? J’ai l’âge pour être chez les Espoirs. C’est une satisfaction plutôt qu’une déception. Dans le football, ça va très vite. L’année dernière, tout le monde était en train de m’enflammer. Aujourd’hui, tout le monde me descend. Il ne faut pas y prêter attention et continuer son chemin. Certains journalistes - car je ne veux pas mettre tout le monde dans le même lot - ont tout de suite pensé à une sanction alors qu’ils ne savent même pas ce qu’on a pu se dire entre nous », a-t-il lancé.

Désireux de se refaire une santé à l’abri des médias, de reconstruire son image après un Euro délicat, M’Vila tente d’arrondir les angles. Il a ainsi justifié une nouvelle fois sa sortie du terrain sans saluer Laurent Blanc ni son remplaçant. « Je veux revenir vite fait sur mon geste. Je n’ai pas serré la main. Mais quand vous regardez les matches de Ligue 1, toutes les semaines, ça circule. Il y a beaucoup de joueurs qui ne serrent pas la main à leur coach. Ce n’est pas une forme de non-respect, loin de là. Surtout vis-à-vis de Laurent Blanc, que j’apprécie énormément ». Mais aujourd’hui, c’est Didier Deschamps qu’il va lui falloir séduire pour retrouver le haut de l’affiche.

Aurélien Léger-Moëc