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Zahra Iyane Thiam Diop sur la libération de Karim Wade : « Il n'y a pas d'affaire Karim Wade, ni de nouvelle tournure »

La rumeur de la libération de Karim Wade continue de susciter des réactions. Après les sorties répétitives de l'opposition arguant que le fils de l'ancien Président du Sénégal, Me Abdoulaye Wade est un détenu politique, Mme Zahra Iyane Thiam, ministre conseillère spéciale auprès du chef de l'Etat prend le contre-pied de ces derniers dans l’émission "Point de vue", du jour, de la Rfm.


Rédigé par leral.net le Vendredi 17 Juin 2016 à 20:40 | | 0 commentaire(s)|

« Il n'y a pas d'affaire Karim Wade, encore moins de nouvelle tournure », a soutenu, Mme Mme Zahra Iyane Thiam, conseillère du président de la République, Macky Sall, qui intervenait dans l'émission « Point de Vue » sur la Rfm. Toutefois, Mme Diop, Zahra Iyane Thiam précise : « Karim Wade a été jugé par qui de droit et le verdict est tombé. Il purge actuellement une peine et, à coté, il y a les deniers publics qui sont en train d'être recouvrés ». Elle a, aussi, magnifié la réponse servie par le chef de l’Etat relative à une probabilité de la libération de Karim Wade, lors de son dernier déplacement à l'étranger. « En tant que Chef de l'Etat, Macky Sall a eu la pertinence de dire que Karim Wade a les mêmes droits que tous les concitoyens et citoyens de ce pays », atteste-t-elle, avant de poursuivre pour dire : « Ce droit n'est pas consacré par le président de la République, mais par la Constitution Sénégalaise qui fixe les limites de chaque institution ». Ce qui est évident selon elle, c'est que : « Le seul arbitre qui vaille dans notre pays, c'est la Constitution, et les prérogatives du Chef de l'Etat différent des prérogatives de chaque institution ».

A en croire, Mme Diop, le chef de l’Etat veut impulser au Sénégal par sa vision à travers la gouvernance démocratique, l'Etat de droit. A cet effet, des institutions ont été mises en place pour renforcer non seulement cet esprit de reddition des comptes, mais aussi cette gestion sobre et vertueuse des deniers publics. C'est pourquoi, dit-elle « nous avons l'Ofnac, la Crei, la Cour des Comptes etc… »

Par ailleurs, la conseillère de Macky Sall reste convaincue que la justice a fait ce qu'elle avait à faire, d'autant plus que des biens sont en voie de recouvrement et c'est d'ores et déjà une affaire classée. Aussi, demande-t-elle à tout un chacun le respect des textes qui régissent notre constitution. « Il est préférable de discuter de la gouvernance sobre du pays, ainsi que de la réduction du train de vie de l'Etat qui a permis les financements de certains projets comme l'université Amadou Makhtar Mbow », propose-t-elle.

Fara Mendy