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Zeyna, présidente de l’Association des masseuses menace de faire sortir des vidéos de leurs clients ‘’gros bonnets’’ si ces derniers n’arrêtent pas de s’en prendre à elles publiquement

Fatiguée d’entendre les critiques à l’égard des masseuses, Zeyna, présidente de l’Association des masseuses estime que la société sénégalaise est hypocrite. Citant « ces gros bonnets » qui se mettent sur les plateaux de télévision pour s’attaquer et diaboliser les masseuses et qui, pourtant, sont des clients biens connus par les cabinets de massages, elle menace de faire publier des vidéos si ces derniers n’arrêtent pas de s’en prendre à elles.


Rédigé par leral.net le Mercredi 12 Avril 2017 à 13:45 | | 0 commentaire(s)|

« Il y a des marabouts et des personnes très connues dans ce pays qui viennent souvent se faire masser et, souvent, prendre du plaisir avec nous, pourtant, on ne le dit jamais. Et même ceux qui nous pourchassent, se massent et ils ont même, pour certains, des copines masseuses.

Ils sont tout simplement hypocrites. Il y a d’autres choses plus importantes que de passer leur temps à traquer des jeunes filles qui ne sont pas forcément des p..., comme on veut le faire croire. Mais si cet acharnement sur les masseuses continue, je les avertis que nous avons plusieurs vidéos en notre possession et nous allons tout simplement tout sortir
», a-t-elle-menacé.

Le massage à la ‘’sénégalaise’’ avec petit pagne et ‘’bine-bine’’ tant prisé par les étrangers
Tout le contraire des étrangers qui, dit-elle, sollicitent aussi leurs services, « très souvent, nous recevons de étrangers qui nous demandent de leur faire la’ ’sénégalaise’’, c’est-à-dire nous mettre en tenue traditionnelle avec de petits pagnes et des ‘’bine-bine’’. Aussi parfois, des touristes nous appellent depuis leur hôtel pour qu’on aille les masser. Mais, malgré tout, pour dire vrai, on s‘en sort très bien. La preuve, vous m’avez trouvée dans un luxueux appartement que j’ai loué pour 250 000f le mois et j’emploie trois jeunes filles qui reçoivent chaque mois leurs salaires ».

Les echos