Patrick Mugadza est notamment connu pour ses coups d'éclat. En 2015, il avait marché seul sur 500 kilomètres jusqu'à un hôtel de Victoria Falls où le chef de l'Etat avait réuni 6 000 membres de son parti. Le pasteur avait brandi une pancarte où était écrit « Les gens souffrent monsieur le Président », avant de se faire arrêter.
En 2016, il avait donné un sermon accroché à un lampadaire, pour symboliser le manque de liberté. Des actions qui en ont fait une des figures de la société civile, comme l'explique Jestina Mukoko, directrice de l'organisation Zimbabwe Peace Project.
« Il n'a pas hésité à manifester dans les rues. Et désormais les gens suivent ce qu'il fait, ils voient le pasteur Mugadza comme quelqu'un qui dit ce qu'il pense. Et selon moi, beaucoup de personnes le respectent pour ça. »
Lundi, Patrick Mugadza était au tribunal, accusé d'avoir arboré le drapeau national sans autorisation. Il a été arrêté sur place, mais pour une autre affaire : sa prédiction du décès de Robert Mugabe en octobre prochain.
« Je pense que c'est une atteinte aux droits de l'homme, estime Jestina Mukoko. Il y a eu tout un tas de prédictions de ce type dans le passé qui ne se sont jamais révélées exactes. Ils auraient dû laisser le pasteur et voir ce qui allait se passer en octobre ! La notion d'atteinte au président est tellement floue et large. Il faut des limites, car sinon, dès que quelqu'un dit une chose qui ne plaît pas, on peut l'accuser. »
L'organisation Zimbabwe lawyers for human rights a nommé un avocat pour défendre Patrick Mugadza.
source: RFI
En 2016, il avait donné un sermon accroché à un lampadaire, pour symboliser le manque de liberté. Des actions qui en ont fait une des figures de la société civile, comme l'explique Jestina Mukoko, directrice de l'organisation Zimbabwe Peace Project.
« Il n'a pas hésité à manifester dans les rues. Et désormais les gens suivent ce qu'il fait, ils voient le pasteur Mugadza comme quelqu'un qui dit ce qu'il pense. Et selon moi, beaucoup de personnes le respectent pour ça. »
Lundi, Patrick Mugadza était au tribunal, accusé d'avoir arboré le drapeau national sans autorisation. Il a été arrêté sur place, mais pour une autre affaire : sa prédiction du décès de Robert Mugabe en octobre prochain.
« Je pense que c'est une atteinte aux droits de l'homme, estime Jestina Mukoko. Il y a eu tout un tas de prédictions de ce type dans le passé qui ne se sont jamais révélées exactes. Ils auraient dû laisser le pasteur et voir ce qui allait se passer en octobre ! La notion d'atteinte au président est tellement floue et large. Il faut des limites, car sinon, dès que quelqu'un dit une chose qui ne plaît pas, on peut l'accuser. »
L'organisation Zimbabwe lawyers for human rights a nommé un avocat pour défendre Patrick Mugadza.
source: RFI