leral.net | S'informer en temps réel

Zoss : "Boy Niang 2 veut salir ma victoire…"

Sacré Zoss ! Il se sublime là où on l’attend le moins. Après avoir ralenti le passage de Gouy Gui, enfoncé Issa Pouye, avant de perdre le nord face à Papa Sow, le voilà qui stoppe habilement la montée fulgurante de Boy Niang 2. Zoss défie les espoirs de venir forcer le passage vers la cour des grands.


Rédigé par leral.net le Lundi 9 Juillet 2012 à 18:08 | | 0 commentaire(s)|

Zoss : "Boy Niang 2 veut salir ma victoire…"
La victoire
«Je ne suis pas une passerelle pour les jeunes espoirs qui veulent rejoindre la cour des grands. Ces jeunes doivent savoir que je suis là pour gagner ma vie. Et la meilleure façon de le faire, c’est de gagner les combats. Plus rien ne sera comme avant. Je ne laisserai personne passer et aller chez les ténors. Qu’un autre espoir ose tenter le passage ! Ils verront que rien n’est facile ici. Je rends grâce à Dieu qui m’a donné cette victoire.»

Les 10 minutes d’inaction
«Je connais le gosse (Boy Niang, Ndlr). Pendant les dix premières minutes, j’ai refusé de tomber dans son piège. Je connais sa stratégie : Boy Niang 2 attend toujours que l’adversaire attaque pour qu’il exploite ses failles. Avant le combat, les gens ont dit que Boy Niang 2 a derrière lui d’anciens lutteurs très expérimentés. Moi, je fais confiance à mes jeunes entraîneurs. Ceux-ci ont bien étudié Boy Niang 2 et m’ont donné des consignes claires et nettes que j’ai appliquées. Je n’avais pas à me presser, car je n’ai plus rien à prouver. C’est Boy Niang 2 qui devait prendre les initiatives. On a dit que c’est lui le plus jeune, il n’avait qu’à le montrer. Pourquoi il a voulu que j’attaque. J’ai refusé de tomber dans son piège.»

La contestation de Boy Niang 2
«Si Boy Niang 2 dit que l’arbitre a sifflé au cours de l’action, c’est parce qu’il veut salir ma victoire. J’ai entamé l’action dans l’enceinte, je n’ai pas entendu un coup de sifflet. Je l’ai terrassé de façon claire et nette. L’arbitre a sifflé avant la chute ou pas, il faut aller lui poser la question. Personnellement, je n’ai pas entendu de coup de sifflet, c’est pourquoi j’ai terminé mon action.»

Les consignes
«Mon staff m’avait conseillé de lutter avec intelligence. Mon entraîneur a surtout insisté sur la patience. Il m’a demandé d’être attentiste et d’observer les faits et gestes de Boy Niang 2. Hormis tout cela, je savais que je lutte mieux que ce gosse-là. Je ne suis pas son égal. Ce n’est pas hier que j’ai commencé à lutter. Je me suis forgé dans les tournois de lutte simple (Mbappatts, Ndlr), contrairement aux jeunes lutteurs d’aujourd’hui.»

Source : L'OBS