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13 de ses 20 étudiants « s’évaporent » à Toulouse : L’IAM menace de saisir Interpol pour leur rapatriement immédiat...

C’est vraiment une nouvelle déroutante et irresponsable pour des jeunes porteurs de l’avenir d’une nation. Alors qu’ils étaient 20 étudiants en visite à Toulouse en France, bénéficiaires de visas « Découverte France » de 12 jours, 13 jeunes nouvellement titulaires de leur diplôme de licence se sont fondus dans la nature, devenant des émigrés clandestins. Mais, la grande déception est à la fois du coté de l’Institut africain de management (IAM) et des autorités étatiques, car bloqués à Toulouse et sous menace d’expulsion, c’est grâce à leur médiation que ces étudiants ont finalement effectué ce séjour. D’un coté comme de l’autre, sauf un retour à la raison, la saisine d’Interpol pour leur rapatriement immédiat est envisagé...


Rédigé par leral.net le Mercredi 10 Août 2022 à 19:01 | | 0 commentaire(s)|

Il y a deux semaines, le Groupe Leral ainsi que d’autres organes avaient exprimé une grande indignation face à une attitude jugée injuste envers 20 étudiants sénégalais bloqués à Toulouse et menacés d’expulsion. 20 de nos braves étudiants du prestigieux Institut africain de management (IAM), très enthousiastes d’avoir eu des visas Découverte France de 12 jours, étaient alarmés face à une position rigoureuse à Toulouse, chose que nous avions préjugée (aujourd’hui à tort, faut le reconnaitre) comme une nouvelle faiblesse diplomatique du Sénégal.

A tort, certes, parce que les autorités diplomatiques sénégalaises ont pesé de leurs poids pour que les choses rentrent dans l’ordre. Et Mieux, elles ont même décaissé 2000 euros pour renflouer les poches de ces jeunes, porteurs de l’avenir d’une nation.

Mais grande a été la déception de l’Institut africain de management (IAM) quand au retour, sur les 20 étudiants, seuls 7 sont rentrés au bercail. Et pourtant, depuis des décennies, cette prestigieuse école supérieure fait bénéficier à ses étudiants ces fascinants voyages à la fois touristiques, mais surtout de formation, sans aucun couac.

Qui a bien pu influencer ces étudiants pour compromettre leur avenir et les transformer en émigrés clandestins ? La question se pose…

Mais face à cette situation inattendue qui pourrait même entacher sa très bonne réputation, de concert avec les autorités étatiques, l’Institut africain de management (IAM) se veut ferme :

Non seulement les passeports de ces étudiants sont entre les mains de la police des frontières, mais un délai de 10 jours leur est accordé pour un retour au pays avec des Sauf-conduits, sinon leurs documents seront remis à Interpol qui va se lancer à leur trousse pour les rapatrier.