"Ici à la Sogas (La Société de gestion des abattoirs du Sénégal ), en moyenne, nous abattons dix ânes par semaine et c'est uniquement pour les parcs", a indiqué Doudou Fall, président de l'association nationale des professionnels de la viande et du bétail dans les colonnes du journal Le Quotidien. "En 2015, nous avons enregistré 240 tonnes de viande d'âne", informe-t-il. M. Fall, qui plaide pour la sauvegarde des intérêts de la Nation précise : "Aujourd'hui, nous sommes en train de vivre un phénomène qui est l'abattage et qui est l'oeuvre des Chinois qui ont intégré l'Afrique. Au Brurkina Faso, il n'y a plus d'ânes, les Chinois sont au Mali et au Sénégal et, dès qu'ils ont commencé leurs activités, nous avons alerté les autorités. Le ministère de l'Elevage a saisi la Sogas pour dire à son directeur d'arrêter ces abattages et ils ont arrêté. L'autre phénomène, c'est qu'il y'a des conteneurs qui sont là, on voulait y convoyer de la viande d'âne et nous avons dit non. Comme on a interdit l'exportation de cette viande, s'ils ne la sortent pas, ils vont la commercialiser à l'intérieur du pays. La Sogas a signé une convention avec le parc de Hann et et la réserve de Bandia. La viande commercialisée ne vient pas de la Sogas, elle vient des abattoirs clandestins", renseigne Doudou Fall.
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