"Nous réclamons à Serigne Mboup plus de 580 millions qui constituent des arriérés de salaires de 250 employés et des primes des années effectuées dans le service. Nous exigeons aussi la reprise des travaux de l’usine. Si nous n’obtenons pas gain de cause, nous n’écartons pas de faire une grève de la faim. On n’a fait une médiation dans toutes les institutions du pays mais cela n’a rien donné", a déclaré Ndiogou Sokhna, porte-parole du collectif des ex-travailleurs de cette usine de fabrique de tissus, hier, lors d’une assemblée générale à Pikine.
Selon lui, il existe un protocole d’accord qui engagerait l’homme d’affaires Serigne Mboup à reprendre l’usine, apurer les arriérés dus aux travailleurs et à payer par anticipation les droits dus à l’ensemble des retraités. En réponse, à ses accusations le conseil de Serigne Mboup, Me Khassimou Touré, dira que ces ex-travailleurs "se trompent de combat". "Il faut que cela cesse. Serigne Mboup fait l’objet de pressions sans fondement valable de toutes sortes", a pesté l’avocat, d’après le journal EnQuête.
Selon lui, il existe un protocole d’accord qui engagerait l’homme d’affaires Serigne Mboup à reprendre l’usine, apurer les arriérés dus aux travailleurs et à payer par anticipation les droits dus à l’ensemble des retraités. En réponse, à ses accusations le conseil de Serigne Mboup, Me Khassimou Touré, dira que ces ex-travailleurs "se trompent de combat". "Il faut que cela cesse. Serigne Mboup fait l’objet de pressions sans fondement valable de toutes sortes", a pesté l’avocat, d’après le journal EnQuête.