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29e sommet de l’UA: plusieurs chefs d’État absents de l’événement. Les raisons!

Pour le 29e sommet de l’Union africaine qui débute ce lundi à Addis-Abeba, en Éthiopie, la question du financement sera largement évoquée pour s’affranchir des aides européennes, turques et chinoises.


Rédigé par leral.net le Lundi 3 Juillet 2017 à 23:03 | | 0 commentaire(s)|

On peut dénoter un manque d’enthousiasme des chefs d’État africains à se rendre à Addis-Abeba, ce lundi 3 juillet 2017 pour le 29e sommet de l’Union africaine (UA). Par exemple, L’Afrique du Sud et le Nigéria ne seront pas représentés. En effet, les raisons évoquées sont que Jacob Zuma a préféré assister au congrès de son parti, l’ANC tandis que Muhammadu Buhari [le président du Nigeria]est absent pour raisons de santé. Selon des sources, il serait actuellement hospitalisé au Royaume-Uni.

Alors que le Maroc a formellement réintégré l’organisation panafricaine, après trente ans d’absence, en raison du contentieux sur le statut du Sahara occidental, le roi Mohammed VI a préféré envoyer son frère Rachid ben El-Hassan Alaoui comme représentant. A eux, s’ajoute le président camerounais, Paul Biya qui n’assistera pas non plus à la rencontre.

 Kagame chargé de la réforme de l’UA

En revanche, les dirigeants du G5 Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Mauritanie, Tchad), qui ont rencontré Emmanuel Macron dimanche, à Bamako, pour mettre en place une force de 5 000 hommes dans le Sahel, ont fait le déplacement. Ainsi, ils évoqueront à nouveau le thème de la sécurité.

Seront également présents le Guinéen Alpha Condé, qui préside cette année l’Union Africaine, et le Rwandais Paul Kagame, qui pilote le Comité pour la réforme de l’UA, grand thème majeur de cette édition. L’objectif est ainsi de s’affranchir des donateurs étrangers.

En effet, plus de 80 % des financements viennent des bailleurs de fonds non africains, notamment l’Occident, la Turquie et la Chine, ce qui pose un vrai problème de légitimité. Pour l’heure, une proposition  de texte prévoit d’instaurer un prélèvement de 0,2 % sur les importations afin de gagner son autonomie financière. D’autres pistes seront peut-être évoquées ces prochains jours.

afrk.mag


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