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4e jour du procès d’Imam Alioune Ndao: Poursuite de l'interrogatoire des accusés


Rédigé par leral.net le Jeudi 12 Avril 2018 à 14:41 | | 0 commentaire(s)|

4e jour du procès d’Imam Alioune Ndao: Poursuite de l'interrogatoire des accusés
Le procès des présumés terroristes se poursuit ce jeudi 12 avril devant la chambre criminelle spéciale de Dakar. Suite de l’interrogatoire d’audience des accusés.

9h 18 mn : Arrivée d’Imam Alioune Ndao et ses présumés complices dans le box des accusés accompagnés par plusieurs forces de sécurité en cagoule. Ils sont rejoints sur les lieux par deux de leurs conseils. Après quelques échanges avec certains d’entre eux, les robes noires rejoignent leur place. Au moment où, imam Alioune Ndao, vêtu d’un caftan de couleur blanche, bonnet de couleur marron cette ci fois sur la tête est assis sereinement sur sa chaise après avoir salué ses quelques soutiens qui sont dans la salle depuis le box par un « Assalamou Aleykoum ». Il ne reste que trois forces de sécurité dans le box.

10h 03 mn : le juge et la composition du tribunal entrent dans la salle d’audience. Tous les accusés rejoignent leurs siègent installés devant le juge sur demande de celui-ci.

10h 07 mn : l’interrogatoire du 4e accusé Abdou Khakim Mbacké Bao se poursuit avec les avocats

Me : tu confirmes que tu avais dit aux enquêteurs comme devant le magistrat instructeur que tu étais parti au Mali pour gagner de l’argent et non pour faire le Jihad ?

Acccusé : Oui.

Me : Est-ce que tu avais dit aussi que c’est imam Alioune Ndao qui t’avais influencé à travers ses prêches pour aller faire le jihad?

Accusé : non je n’avais pas dit ça, je n’ai eu à rencontrer imam Alioune Ndoa qu’une seule fois. Et c’était lors d’une conférence.

Me : tu as été soumis à un examen psychiatrique.

Accusé : non. Je n’ai aucun problème mental. J’étais alité suite à mon arrestation. Ceux sont des boutons qui étaient sortis sur mon corps. Et on m’a interné au pavillon spécial.

Me Ousmane Thiam : j’ai lu dans un journal de la place que c’est toi qui a dit que tu eu à exécuter des personnes. Et tu étais spécialiste en explosif de voitures?

Accusé : je n’ai jamais dit ça. On m’avait juste initié à le faire

Procureur : Combien de fois tu eu à envoyer de l’argent à ta femme depuis le mali?

Accusé : deux fois. 70 mille francs et 90 mille.

Procureur : je vois que tes conseils veulent de prendre comme quelqu’un qui a des troubles mentaux

Accusé: je ne suis pas un fou. Je jouis de toutes mes facultés mentales.

Me : nous voulons monsieur juge son dossier médicale.

Juge : après je vais vous le communiquer maître

10h 25 mn : 5e accusé Saliou Ndiaye alias Baye Zale à la barre, né en 1984 à Kaolack, marié à deux épouses, père de trois enfants, commerçant de profession

Je ne reconnais pas les faits. C’est juste que je connais certains de mes co-accusés. Je travaille à liberté 6 et j’habite à liberté 5. C’est un jour du 27 novembre que les enquêteurs m’ont trouvé chez moi, lorsqu’ils n’ont rien vu la bas. Ils se sont rendus avec moi dans ma boutique. Ils ont saisis mes ordinateurs et d’autres objets.

Juge : quels sont les personnes que tu connais parmi tes co-accusés

Accusé : imam Alioune Ndao, Abdou Hakim Mbacké Bao, Moctar Diohané

Juge: tu ne connais pas Anas le tunisien qui a amené Abdou Khakim Mbacké Bao au Mali.

Accusé: si je le fréquentais. Mais je le connaissais sous le nom d’Abdallah Babou. Et il m’avait proposé de m’aider pour partir à Afghanistan par la voie terrestre

Juge : Pourquoi cette destination

Accusé : je voulais mieux apprendre ma religion parce que c’est la charia qui est appliqué la bas. Contrairement au Sénégal où, on se limite à la théorie.

Juge : L’exploitation de vos ordinateurs avait permis découvrir que tu consultais plusieurs sites islamiques et vidéos djihadistes

Accusé : c’était juste pour approfondir mes connaissances sur ma religion et sur l’application de la charia dans ses zones.

Juge : tu avais dit que tu voulais partir à Afghanistan pour combattre auprès des talibans?

Accusé : non je n’avais pas dit. Je voulais partir pour mieux apprendre la Charia

Juge: Qu’est ce qui t’avais empêché de partir?

Accusé: C’est mon guide religieux Imam Alioune Ndao qui m’avait conseillé de ne pas partir.

Juge : Est-ce que tu en avais parlé à ta famille?

Accusé : Oui. Je l’avais dit à mes deux épouses, et elles m’avaient conseillé de partir pour mieux apprendre ma religion las bas.

Juge : Lorsque ce voyage est tombé à l’eau en 2012. Tu avais envisagé par la suite de partir en Syrie?

Accusé : Oui. Je voulais répondre à l’appel de la Ligue arabe pour aller soutenir mes frères musulmans à travers des prières et non pour aller combattre auprès des djihadistes. C’est imam Alioune Ndao qui m’avait encore conseillé de ne pas y aller. Comme, il a de l’expérience sur la chose j’ai abandonné le voyage.

Juge : Qui est Omar diaby, alias Omsen,

Accusé : je l’ai connu à travers les sites islamiques. Et, il voulait m’aider à se rendre en Syrie en passant par la Turquie. Finalement je n’ai pas eu obtenu le visa.

Juge : on a vu aussi dans votre ordinateur une vidéo dans laquelle les djihadistes exécutaient des prisonniers. Et tu avais dit aux enquêteurs c’est un acte que tu encourageais parce que c’est de la Charia.

Accusé : Non. J’ai juste téléchargé la vidéo dans ma tablette. Et en tant jeune soif de connaissance dans tous les domaines de la vie, c’était pour avoir de l’expérience sur les pratiques de la Charia dans la Zone.

Juge : lorsqu’Abdou Khakim Bao voulait partir en Mali, tu lui as donné 10 mille francs

Accusé : Certes je lui ai offert 10 mille francs mais c’était pour l’aider dans ses difficultés financières. Je lui avais conseillé de ne pas partir lorsqu’il m’avait dit qu’il voulait se rendre dans le nord mali. Il s’est quereller avec moi et il est parti.

Juge : as tu eu à participer aux différentes réunions tenues à Rosso, richard toll, ou Lac rose?

Accusé : j’ignore l’existence de la tenue de ces réunions.

Juge : pourtant on voit dans l’une de tes échanges avec Moctar Diohané sur Skype que vous lui demandez est ce que le gars qui devait vous amenez en Syrie a donné son aval pour le voyage.

Accusé : j’ignore l’existence de ce message.



Juge : Et Ibrahima Ba il est où.

Accusé : il est parti en Lybie.

11h 15 mn procureur : devant les enquêteurs tu avais dit que tu étais prêt à se rendre en Syrie pour faire le Djihadisme violent.

Accusé: Je n’avais pas dit ça.

Procureur : tu fais partie de quelle doctrine.

Accusé : je fais partie de la doctrine de « Ahlou sunna al Diama »

Procureur : Qui est chef de cet doctrine?

Accusé: c’est le prophète.

Procureur : tu avais dit que c’est Imam Alioune Ndao.

Accusé: oui au Sénégal c’est Imam Alioune Ndao, docteur Ahmed lo…

Procureur : tu avais dit aussi que tu étais prêt pour l’application de la charia au Sénégal et dans ce cas toux ceux qui sont contre la charia seraient exécutés.

Accusé : non je n’ai pas dit ça. J’avais dit que je suis pour la Charia au Sénégal tel que recommandé par le prophète (PSL).

Procureur : tu avais dit que tu étais prêt à sa rendre auprès des talibans en Afganistan et tu étais prêt à exécuter toutes leurs directives jusqu’à tuer des personnes ?

Accusé : Non je voulais juste partir pour apprendre ma religion et découvrir l’application de la charia dans ses zones

Procureur : dans une vidéo aussi trouvée aussi dans ta machine par les enquêteurs on dit que tu vantais les mérites de Ben Laden.

Accusé : En tout cas moi je ne suis pas pour le djihadiste violent.

Procureur : tu connais Rama Bâ.

Accusé : oui, elle étudiait dans le Daara de Imam Alioune Ndao.

Procureur : donc contrairement à tes co-accusés qui t’ont précédé à la barre, Rama Bâ n’étais pas parti seulement chez Imam pour se soigner

Accusé : En tout cas moi je l’ai connu en tant que élève dans le Daara de Imam Alioune Ndao.

Procureur : Quelles sont vos relations avec imam alioune Ndao?

Accusé : Je me suis rapproché de lui à travers ses prêches parce qu’on habitait ensemble à Kaolack. Je n’ai jamais fréquenté son daara. je priais juste dans sa mosquée. C’est quelqu’un qui te conseille d’être dans le droit chemin en tant que bon musulman. C’est pourquoi j’avais fait allégeance à lui.

12h 22mn : l’accusé face aux avocats.

Avocat : N’est-ce pas Imam Alioune ne t’a jamais conseillé d’aller tuer des personnes ?

Accusé : il ne l’a jamais fait.

Avocat : tu encourages le terrorisme

Accusé : non

Avocat : Comment tu conçois le djihad différent du terrorisme

Accusé: il te permet de faire des efforts en tant que musulman pour être en conformité avec ta religion

Me Etienne Dione : est-ce que faire le djihad pour toi c’est me tuer moi en tant que chrétien si je n’accepte pas de me convertir à l’islam

Accusé : jamais

Me Mounir Balal : De quelle manière les enquêteurs vous posez des questions ?

Accusé : ils ne cherchaient qu’à nous enfoncer. Ils te mentionnent des propos dans leurs Pv que tu n’as jamais tenus.

Me M. Balal : comme monsieur le procureur cherche à la faire ?

Procureur intervient : non Me, pose des questions et laisse-moi tranquille

Me M. Balal : pas de souci monsieur le Procureur.

Le juge : il a bien raison, Me Balal arrêtez ces genres de comportement.

Me Mounir Balal poursuit avec l’accusé : Imam vous incitez à la violence dans ses prêches ?

Accusé : non il ne nous conseillait que du bien.

Me M. Balal : Est-ce que vous pouvez partager avec le tribunal un enseignement d’Imam qui vous a marqué ?

Accusé : je me rappelle un jour, on n’avait surpris un jeune en train de voler chez imam. On l’a attrapé avant de le conduire auprès de lui. Une fois chez imam, il ne l’a même pas frappé. Pour le sanctionner, imam a conduit le voleur dans ses champs et lui a demandé de travailler. Ainsi à l’heure du déjeuner, Imam l’a invité chez lui pour qu’il mange. Le mis en cause a refusé et il s’est mis à pleurer. Inquiété, Imam s’est rapproché de lui pour lui demander pourquoi il pleure. Et lorsque ce dernier lui a répondu c’est par manque de moyen qu’il avait envisagé de voler pour pouvoir baptiser son enfant, imam...... en pleurs.

L’avocat intervient : Ne pleures pas Saliou Ndiaye continue.

Juge : On sait Me Balal où est ce qu’il veut en venir.

L’avocat propose : On suspend donc l’audience Mr juge pour quelques minutes qu’il puisse terminer à la reprise.

Juge : Non. Il est presque l’heure de la pause. Si tu n’as pas Me d’autres questions à lui poser, je lui pose deux questions avant de suspendre l’audience. Après la pause je compte appeler la 5 e accusée Marième Sow.

L’avocat : Je n’ai plus de question monsieur le juge

Juge : Saliou Ndiaye tu envisages jusqu’à présent de partir en Syrie ou en Afghanistan

Accusé : non.

Juge : tu crois que tu ne peux pas rester au Sénégal et vivre ta religion correctement

Accusé : Si, je peux vivre ma religion correctement au Sénégal

12h 53mn : juge : C’est bon, rejoint ta place Saliou Ndiaye. L’audience est suspendue jusqu’à 15 h.

15 h 14 mn : l’audience est reprise. 6e accusée Marième Sow à la barre. « Je suis domiciliée à Guédiawaye, mariée et mère de 5 enfants. Je ne reconnais pas les faits qui me sont reprochés ».

Juge : pourquoi on t’a mêlé dans cette histoire ?

Accusée : je ne sais pas. C’est Coumba Niang qui m’avait confié juste de l’argent.

Juge : quels sont tes rapports avec Coumba Niang.

Accusée: C’est ma belle-mère qui l’avait élevé.

Juge : tu connais ses parents.

Accusée : oui, ils vivent à Guédiawaye.

Juge quel est montant de l’argent ?

Accusé : je l’ignore, il m’avait juste dit que l’argent appartenait à son mari.

Juge : ou est ce qu’il avait mis l’argent dans un sachet serviette ou quoi ?

Accusé : je l’ai oublié.

Juge : lors de la perquisition chez toi, les enquêteurs ont trouvé une somme estimé à 260 mille francs autre que celle Coumba Niang t’avait confié ?

Accusée : c’est une autre amie qui m’avait confié les 260 mille francs.

Juge : Et les 50 mille francs ?

Accusée : C’est mon mari qui m’avait remis cette somme pour la dépense quotidienne.

Juge : A part Coumba Niang tu connais tes autres co-accusés ?

Accusée : non.

Procureur : tu connaissais bien le mari de Coumba Niang ?

Accusée : non, Mactar Diohané ne n’était pas familier. Je savais juste qu’il était un enseignant en arabe.

Procureur : est-ce que d’après vous c’est prudent qu’une personne vous donne de l’argent sans que vous ne vous souciez pas de la provenance ?

Accusée : Je n’y voyais aucun inconvénient de garder l’argent.

Procureur : tu connais Ibra sow.

Accusée : oui c’est mon frère.

Procureur : n’est-ce pas il t’avait une fois dit que Moctar n’est pas un mari idéal pour Coumba Niang parce qu’il avait des accointances avec les djihadistes

Accusée : je n’étais pas au courant de ça.

15H 40 mn : 7e accusé à la barre Latyr Niang, né en 1986 à Rosso Sénégal, marié à deux épouses, commerçant

Juge: tu as eu assisté à la réunion de rosso et richard toll

Accusé: j’habite à Rosso et j’ai eu à participer à des réunions la bas. Il faut préciser la réunion

Juge : des réunions où, il était envisagé d’aller faire le jihad en Syrie ou autre part?

Accusé : Jamais

Juge: tu n’es jamais sorti du Sénégal?

Accusé: Si, je suis parti au Nigéria et en Mauritanie,

Juge : en quelles dates?

Accusé : j’ai oublié les dates. J’étais parti avec mon ami d’enfance Aboubabacry Gueye pour apprendre le coran. C’est lui qui avait financé tous les deux voyages. Il ne me conseillait que du bien allant dans le sens de ma religion.

Juge : Ou est Aboubacar Gueye

Accusé : je n’ai plus de ses nouvelles. La dernière fois que je l’ai vu c’étais à Guédiawaye

Juge : vous êtiez passés par où pour entrer au Nigéria

Accusé : par la voie terrestre. On a pris un bus à Kaolack avec d’autres personnes, on est passés par le Mali avant d’entrer au Niger où, on avait fait deux semaines. Après on est entré au Nigéria en traversant plusieurs cours d’eaux, mais j’ignore la localité où on s’était installé. On était dans une maison où, on apprenait que le coran et on mangeait à notre faim. Mais, un jour j’ai assisté à une scène où des personnes armées de fusils voulaient exécuter une personne qui a commis un péché en faisant du « bokalé » ( associé Dieu à quelqu’un d’autres). Mais c’est grâce à l’intervention de Aboubacry Gueye qui s’y était opposé que cet individu a été sauvé. Par la même occasion, je suis me querellé avec eux car je leur avais dit que Dieu ne recommandait pas vos comportements. C’est suite à cette scène que j’avais commencé à avoir des soupçcons. Deux jours après, ils m’ont déplacé dans une autre localité

Juge : c’est à Abadame ou bien

Accusé : j’ignore le nom de la localité. En tout cas j’avais dit à Aboubacar Gueye que je voulais rentrer. Et Aboubacar m’a répondu : ne rentre pas je vais te trouver une épouse. des gens m’ont pris avant de me conduire à bord d’une moto dans une autre localité avec beaucoup drapeaux sur les lieux et on m’a introduit dans une chambre remplie d’argents, composés des Euros et des Cfa. Une fois la bas aussi, j’avais manifesté pour une seconde fois à Aboubacar mon désir de rentrer. Sur ce celui-ci m’a dit attend l’arrivée de Moctar Diohané ou Ismaila Ndiaye. Ils vont t’aider pour rentrer. Et c’est là que j’ai fui pour rentrer au Sénégal.

Juge : cette localité n’est pas Fathoul Moubine?

Accusé : oui je me rappelle c’était la localité de Fathoul Mboubine

Juge ; ou est-ce que tu avais pris de l’argent pour rentrer?

Accusé : avant de quitter le Sénégal j’avais 250 mille francs avec moi que je n’avais pas dépensé

Juge : tu n’as jamais participé à aucun combat la bas?

Accusé : jamais

Juge ; à l’enquête préliminaire tu avais déclaré que tu eu à participer au combat de Fathoul Moubine

Accusé: A Je n’ai jamais dit ça.

Juge : et l’argent que Coumba Niang t’avait remis à ton retour?

Accusé : c’est Aboubacar Gueye qui avait dit à Coumba Niang de me remettre 11 billets de 500 euros dans le but de m’aider pour recommencer mon commerce

Juge : tu ne savais pas la provenance de cet argent

Accusé : non, Aboubacry Gueye je l’ai connu en tant qu’ enseignant arabe

Juge : lequel de tes co-accusés tu connais?

Accusé: Je connais Moctar Diohané et Mohamed Ndiaye

Procureur tu ne fais partie d’aucune association Sunnite?

Accusé : Si et les réunions que j’ai eu à participer on ne parlait que des sujets liés à l’organisation de conférence pendant les mois de ramadan et autres. Mais on a jamais parlé de voyage là-bas

Proc : tu n’a jamais rencontré lors de ses réunions dont tu fais état Moctar diohané ou Mohamed Ndiaye?

Accusé : non. Mohamad Ndiaye je l’ai connu depuis mon enfance Procur ; tout à l’heure tu avais dit que tu ignorais que tu te trouvais dans le fief de Bokko Haram, alors qu’à l’enquête tu avais soutenu qu’Aboubacar t’avait dit une fois au Niger on part à bokko haram

Accusé : non il ne m’a jamais dit ça. J’avais totalement ignorait où est ce que je me trouvais

Procureur ; N’est-ce pas tu avais dit aussi qu’une fois cette scène où on voulait exécuter une personne, lorsque tu as manifesté ton désir de rentrer à Aboubacar très respecté dans ce lieu celui-ci t’avait dit attend Moctar Diohané car c’est lui qui convoi des djihadistes ici, en Lybie comme en Syrie.

Juge : non Aboubacar Gueye m’avait dit que Moctar Diohané était un enseignant arabe comme lui. Et non un convoyeur de djihadistes. Sinon je n’allais jamais prendre l’argent que Coumba Niang m’avait remis. Même Aboubacar gueye je crois qu’il a été trompé, il n’est pas gentil et il n’est pas violent.

17 h 27 : l’audience est suspendue jusqu’à lundi matin.