leral.net | S'informer en temps réel

A Diourbel, le manque d’appui, principale difficulté de la filière mil-sorgho : pourtant 2000 emplois directs et indirects générés

La filière mil et sorgho génère plus de 2000 emplois directs et indirects au Sénégal. Cependant, cette filière créée en 2012, commercialise au minimum 2000 à 3 000 tonnes par an, sous forme de contrats avec des opérateurs de marché et elle souffre de sa non reconnaissance juridique. "Sud Quotidien"


Rédigé par leral.net le Mardi 24 Août 2021 à 09:46 | | 0 commentaire(s)|

A Diourbel, le manque d’appui, principale difficulté de la filière mil-sorgho : pourtant 2000 emplois directs et indirects générés
La filière mil et sorgho joue un rôle important dans l’économie sénégalaise. Elle participe à l’autosuffisance alimentaire voire la sécurité alimentaire. Elle génère également des emplois directs et indirects. De la production en passant par le battage à la transformation jusqu’à la commercialisation, elle emploie plus de 2000 personnes.

Le président du Cadre national de la filière mil-sorgho, Ibrahima Ndiaye, explique à cet effet, que «l’économie repose sur les filières mil-sorgho. Elle crée des emplois. Il y a des gens qui travaillent dans les champs pour récolter ce mil dans le battage du mil, dans la transformation et dans la commercialisation mais aussi dans la sécurité alimentaire.

Une économie viable repose sur une souveraineté alimentaire. On cultivait pour vivre mais aujourd’hui, dans beaucoup de zones affiliées à la filière, on a un problème de vente de l’excédent de production.

Des quantités importantes de production de mil et de sorgho sont commercialisées sous forme de contrat. Ce qui constitue un avantage pour les producteurs agricoles
». Et de renchérir, «nous commercialisons 2000 à 3000 tonnes de mil et sorgho par an, sous forme de contrats par le biais d’opérateurs de marché».

Le président du Cadre national de la filière mil sorgho soutient par ailleurs, que la «non reconnaissance juridique de leur filière constitue leur principale difficulté». «Nous ne recevons pas d'appuis de l’Etat», a-t-il déploré.





Sud quotidien