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A peine le mot d’ordre levé, le Saems-Cusems tire sur le gouvernement

Les secrétaires régionaux du Saems-Cusems sont montés au créneau pour fusiller le gouvernement qu’ils accusent de faire des manœuvres pour diviser le Grand cadre. Ils menacent de réagir si l’argent prélevé sur les salaires des enseignants n’est pas remboursé.


Rédigé par leral.net le Lundi 4 Mai 2015 à 09:35 | | 0 commentaire(s)|

A peine le mot d’ordre levé, le Saems-Cusems tire sur le gouvernement
Malgré la suspension de leur mot d’ordre de grève, les enseignants du Saems-Cusems (Syndicat autonome de l’enseignement moyen secondaire et du Cadre unitaire des syndicats du moyen secondaire) disent ne pas être en phase avec le gouvernement qu'ils accusent de verser dans la division du Grand Cadre. « Cela ne fait l’objet d’aucun doute que l’école sénégalaise a encore, et comme par le passé, vécu des perturbations liées au non-respect du protocole d’accord jugé réalisable et réaliste. Que de bruits, que de contre-vérités distillées hélas par le gouvernement qui a voulu régler le sort des enseignants par la magie du verbe en activant les démons de la division au sein du Grand Cadre. Et en intimidant les enseignants par des demandes d’explications », dénoncent les camarades de Mamadou Lamine Dianté. Cependant, ils disent ne pas se laisser faire et promettent de réagir si le gouvernement ne met pas un terme à cette « intimidation ». « Si l’intimidation continue, nous ne répondrons plus de la couleur de l’année. D’ailleurs, nous exigeons le remboursement des montants prélevés sur les salaires d’honnêtes citoyens », menace Saourou Sène, secrétaire général adjoint du Saems –Cusems dans les colonnes du journal Le Populaire. Dans la même logique, il annonce : « Si le gouvernement prend des mesures d’apaisement, si on sent cette volonté de rembourser les ponctions sur les salaires des enseignants, à partir de ce moment-là, nous verrons comment faire pour permettre aux élèves sénégalais d’aller avec beaucoup de sérénité aux examens », promet le syndicaliste.

Mariama Kobar Saleh