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ANPEJ: Amadou Lamine Dieng ne veut plus être sous la tutelle de Mame Mbaye Niang

Lors de son passage devant les conseillers de la Commission Jeunesse, Education, Emploi et Formation du Conseil économique, social et environnemental (CESE) dirigée par le professeur Momar Samb, Amadou lamine Dieng a manifesté son insatisfaction concernant le manque de moyens et l'ancrage institutionnel de l'Agence nationale pour la promotion et l’emploi des jeunes (ANPEJ).


Rédigé par leral.net le Vendredi 1 Mai 2015 à 12:56 | | 0 commentaire(s)|

ANPEJ: Amadou Lamine Dieng ne veut plus être sous la tutelle de Mame Mbaye Niang
A cet égard il a plaidé la révision du statut institutionnel de l'ANPEJ, en vue de lui donner ''son véritable niveau de dignité''.

Selon Amadou Lamine Dieng, l’ANPEJ peine à initier certaines actions du fait qu’elle est sous la tutelle d’un ministère. Aux yeux de son Directeur Général, l'ANPEJ pâtit grandement de son ancrage institutionnel. L'agence est en effet rattachée au Ministère de la Jeunesse. Amadou Lamine Dieng ne souhaite plus être sous la tutelle de Mame Mbaye Niang.

‘’Ce n’est pour rien que le PSE et la protection sociale sont rattachés à la présidence (...). Et si on veut avoir une efficacité, il faudrait revoir le niveau d’ancrage de l’agence. La mission de création d’emplois est transversale et multisectorielle. Mais si on revisite l’ancrage, peut-être cela pourrait faciliter les choses pour que je puisse avoir la rapidité et la réactivité qu’il faut", a-t-il dit.

A ses yeux, seul un changement de tutelle peut permettre à l'ANPEJ d’avoir une ascendance sur certaines structures et permettre de booster les choses. .

‘’L’autre effort à faire, c’est sur le plan de la dignité institutionnelle de la structure (l’ANPEJ). Ce n’est pas un seul ministère qui a vocation la création d’emplois. Et si on veut réussir cette politique d’emploi, il faudrait que le niveau de dignité institutionnelle de l’agence soit revu’’’, a-t-il affirmé.

Et d'ajouter: ‘’Vous allez au ministère de la Femme, ils ont un programme de 11 milliards pour financer l’emploi des jeunes et des femmes. Ailleurs, c'est la même chose, alors que la seule structure qui sera le réceptacle de tous ces projets est dégarnie de moyens, cela pose problème’’.