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Abdallah Dionne sur le rejet de l’inscription de Karim Wade : «Dura lex Sed lex. Dure est la loi, mais, c'est la loi »


Rédigé par leral.net le Mercredi 4 Juillet 2018 à 09:40 | | 0 commentaire(s)|

Mahammad Boun Abdalah Dionne, le Premier ministre est revenu sur le rejet de la demande d’inscription sur les listes électorales de Karim Wade, Plan A, B, C et candidat déclaré du Parti démocratique sénégalais (Pds), en expliquant que Karim Wade ne doit pas être une exception puisqu’il est un citoyen comme les autres qui doit se plier aux lois et règlements en vigueur dans la république du Sénégal.
 
« Pourquoi donc singulariser le cas Karim Wade? Nous avons l’impression que dans notre pays, certains vont à la politique pour éviter d’être soumis aux lois et règlements de la République. Le fait d’être un candidat à la candidature à la présidentielle ou même un Chef de parti doit-il être un critère pour se soustraire à la loi ? Je pense que non si on vit dans un Etat de droit. C’est justement parce que nous sommes en démocratie que ce qui est appliqué à plusieurs milliers de Sénégalais anonymes, c’est à dire la pleine rigueur des dispositions de l’article L 31 du Code électoral l’est aussi même si on est fils d’un ancien Président de la République. Dura lex Sed lex (Dure est la loi, mais c'est la loi », a expliqué le PM dans une grande interview accordée au quotidien L’Observateur dans sa livraison de ce mercredi 4 juillet 2018.
 
Et le technocrate de préciser sa pensée sur le plan du respect des lois et règlements en vigueur au Sénégal. « Sous le Président Macky Sall, le Sénégal continue d’être une démocratie majeure, mais il est en même temps un Etat de droit, c’est-à-dire un pays où le droit s’applique de la même manière à tous les citoyens sans distinction d’aucune sorte. Karim Wade a demandé son inscription sur les listes électorales. L’administration qui est chargée de ladite inscription a traité sa demande et l’a rejetée conformément aux dispositions de l’article L 31 du code électoral qui prescrit de ne pas inscrire les citoyens qui ont fait l’objet de certaines condamnations », a ajouté Abdallah Dionne
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Avant d’emboucher la même trompette que le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, car, « en vérité, Karim Wade est dans la même situation que plus de 5.000 autres compatriotes dont les demandes d’inscription sur la liste électorale ont été rejetées pour les mêmes motifs ».
 
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