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Abdou Karim Sall, le ministre de l’Environnement, très critiqué: apparemment, ça ne gaze pas avec ses gazelles…

Dans le langage populaire, pour savoir si tout va bien, on pose souvent la question « ça gaze ! ? ». Mais pour en faire un jeu de mots, apparemment, ça ne gaze pas avec les gazelles d’Abdou Karim Sall. Selon la Revue de presse parcourue par leral.net sur le fil de l’APS, le ministre de l’Environnement est très critiqué.


Rédigé par leral.net le Jeudi 9 Juillet 2020 à 09:11 | | 0 commentaire(s)|

Abdou Karim Sall, le ministre de l’Environnement, très critiqué: apparemment, ça ne gaze pas avec ses gazelles…
’’C’est une pluie de critiques qui s’abat sur le ministre de l’Environnement Abdou Karim Sall, depuis l’annonce par "Source A", de la mort de 2 des 6 gazelles oryx qu’il avait transférées de la Réserve du Ferlo (dans le Ranérou) au profit de sa ferme privée à Bambilor. Et les explications du ministre dans son communiqué transmis à la presse, sont loin de convaincre’’, souligne le journal "L’As".

La publication ajoute : ‘’Abus de pouvoir, folie des grandeurs, conflit d’intérêts. L’affaire est devenue virale dans les réseaux sociaux et les qualificatifs ne manquent pas depuis l’annonce du transfert d’oryx de la réserve du Ferlo vers un domaine privé qui appartient au ministre Abdou Karim Sall. Ce dernier qui confirme la mort de deux des six gazelles qu’il avait transférées, s’est fendu d’un communiqué pour soutenir que ce transfert n’était pas une simple manœuvre individuelle, mais qu’il entrait dans le cadre de la mise en place de la politique nationale de conservation de la biodiversité’’.

De son côté, "Tribune", s’interroge : Le Sénégal est-il en passe de devenir ‘’une République de braconniers ?’’

’’L’affaire des gazelles oryx que le ministre de l’Environnement voulait convoyer dans sa ferme privée, est encore un gros scandale qu’il faut mettre à l’actif du pouvoir (….). Malgré les explications du ministre qui trouve la procédure légale, on ne saurait comprendre le fait qu’un patrimoine animalier du Sénégal, puisse être confisqué par un ministre pour son plaisir personnel et, quel ministre ! Celui justement chargé de protéger la nature !’’, écrit le journal.