En effet, après plusieurs retours de Parquet, Abdoul Adolphe Dia, l’informaticien arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic) pour violation du secret de délibération de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), a été inculpé hier par le juge du 2e cabinet et placé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt de Rebeuss (Mar).
Son dossier est donc en instruction, selon nos confrères de Libération.
L’homme, devenu tristement célèbre, est soupçonné d’avoir vendu des informations aux avocats de Karim Wade. Son modus operandi, selon l’accusation, consistait à planquer un dictaphone dans la salle de délibération pour enregistrer tous les échanges entre les magistrats.
Des enregistrements qui ont débuté en juillet 2014, donc depuis le démarrage du procès, note “Libération”.
Interrogé dans un premier temps par les policiers, Abdoul Adolphe Dia a nié avoir enregistré les conversations des juges, encore moins avoir vendu des informations aux avocats de Karim Wade.
Mais, l’expertise de son ordinateur a permis de retrouver 53 fichiers audio de la Crei, lors des audiences et dans la salle de délibération.
Mis face à ces preuves, il avait déclaré qu’il enregistrait juste pour pouvoir réécouter le procès.
Ce qui n’a pas convaincu le Procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, qui a adressé un réquisitoire introductif au juge du 2e cabinet pour lui demander d’ouvrir une information judiciaire, afin d’identifier toutes les personnes mêlées à cette affaire.
Va-t-on vers d’autres interpellations dans cette affaire ? Seuls Dieu et le juge d’instruction peuvent le savoir. Ce qu’il faut savoir c’est que l’un des conseils de Karim Wade a été cité à tort ou à raison dans ce fait inédit.
Actusen.com
Son dossier est donc en instruction, selon nos confrères de Libération.
L’homme, devenu tristement célèbre, est soupçonné d’avoir vendu des informations aux avocats de Karim Wade. Son modus operandi, selon l’accusation, consistait à planquer un dictaphone dans la salle de délibération pour enregistrer tous les échanges entre les magistrats.
Des enregistrements qui ont débuté en juillet 2014, donc depuis le démarrage du procès, note “Libération”.
Interrogé dans un premier temps par les policiers, Abdoul Adolphe Dia a nié avoir enregistré les conversations des juges, encore moins avoir vendu des informations aux avocats de Karim Wade.
Mais, l’expertise de son ordinateur a permis de retrouver 53 fichiers audio de la Crei, lors des audiences et dans la salle de délibération.
Mis face à ces preuves, il avait déclaré qu’il enregistrait juste pour pouvoir réécouter le procès.
Ce qui n’a pas convaincu le Procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, qui a adressé un réquisitoire introductif au juge du 2e cabinet pour lui demander d’ouvrir une information judiciaire, afin d’identifier toutes les personnes mêlées à cette affaire.
Va-t-on vers d’autres interpellations dans cette affaire ? Seuls Dieu et le juge d’instruction peuvent le savoir. Ce qu’il faut savoir c’est que l’un des conseils de Karim Wade a été cité à tort ou à raison dans ce fait inédit.
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