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Abdoul Mbaye ne sera pas de la course pour la Présidentielle de 2017

La candidature de l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye à la prochaine Présidentielle n’est pas à l’ordre du jour. C’est l’intéressé luimême qui en a fait la révélation.


Rédigé par leral.net le Lundi 27 Octobre 2014 à 15:21 | | 5 commentaire(s)|

Abdoul Mbaye ne sera pas de la course pour la Présidentielle de 2017
Ceux qui pensent que l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye, sera un potentiel candidat contre Macky Sall en 2017 peuvent déchanter. S’exprimant, samedi dernier, à l’occasion du lancement officiel des activités du Club travail et vertu (Ctv) dont il est le Président du conseil d’administration (Pca), Abdoul Mbaye a tenu à lever toute équivoque. «Quand vous briguez quelque chose, vous créez un parti politique. J’ai le droit de poser ma candidature et personne ne m’interdit. Mais ce n’est pas mon choix et ce n’est pas le choix de ceux avec qui nous avons décidé de créer ce club», a précisé le premier chef du gouvernement de la seconde alternance.

Et d’ajouter : «Il n’y a pas de parti pris pour tel ou tel régime. Nous dirons la vérité. Nous ne serons affiliés à personne. Parce que nous placerons l’intérêt général avant autre chose. On ne peut pas s’appeler Club travail et vertu et derrière éviter de dire cette vérité ou chercher à faire plaire au prince».

Le Pca du Ctv et d’avis que l’Afrique est encore le continent où l’intérêt général semble être une notion trop abstraite pour contenir les intérêts particuliers, où «régler les problèmes » des proches et des amis en puisant dans les deniers publics, semble être naturel. «Le Sénégal est le pays où le mot ‘nguur’ signifie à la fois ‘pouvoir’, ‘sensation plaisante’ et ‘bon plaisir’, pouvoir et ivresse de pouvoir semblent se confondre au Sénégal et en Afrique. Ce ‘nguur’ ne peut être autrement aujourd’hui. C’est du sacrifice, du don de soi. Voilà ce que les Sénégalais doivent comprendre du concept pouvoir», a soutenu Abdoul Mbaye.

Aussi, l’ancien Premier ministre est convaincu qu’une démocratie sans débat d’idées et sans confrontation de projets ; une démocratie où l’apparence l’emporte sur le fond ; une démocratie se réduisant tous les cinq ans à un «combat de coqs» ; est de moins en moins passionnant. «A chaque fois qu’il y aura quelque chose de bien mis en place ou en voie d’être mis en place, nous dirons c’est bien il faut continuer. Mais à chaque fois que nous constatons que la voie n’est pas la bonne, nous saurons également le dire. Tout en évitant de tomber dans le débat stérile négatif où on se contente de critiquer celui qui prend la décision. On fera l’effort de construire des propositions », a confié Abdoul Mbaye.

Le Populaire