Jusque-là, des divergences ont eu lieu quant au candidat idéal pour occuper le poste de Grand Serigne de Dakar. A chaque fois, il y a eu deux camps adverses qui revendiquent chacune la légitimité du trône. Maintenant que les deux Grands Serigne des deux parties ne sont plus, les Lébous éliront-ils un homme qui réussira à fédérer les deux camps ? En tout cas, il se dit, d’après Enquête, que Abdoulaye Makhtar Diop serait le mieux indiqué pour occuper cette fonction. En effet, nos confrères révèlent que « même si du côté des notables lébous, on juge qu’il est prématuré de soulever ce débat, des regards se tournent du côté de l’ancien ministre et homme politique, El Hadji Makhtar Diop, fils de Doudou Diop Moussé. Il a des liens de parenté avec les deux défunts Grands Serigne de Dakar ».
« L’ancien ministre des Sports d’Abdoulaye Wade a toujours caressé le rêve d’accéder au trône. En 2007, il était en compétition avec son cousin, le défunt El Massamba Coki Diop. Il avait été battu à plate couture, mais, il semble s’être taillé, depuis quelques années, le manteau de Grand Serigne Dakar. Il a changé de look et arbore depuis la tenue bien amidonné de chef suprême de cette communauté. S’il a le droit de prétendre à ce trône en raison de sa lignée matrilinéaire et patrilinéaire, il souffre d’un handicap : son statut d’homme politique lui confère d’emblée un caractère partisan. Pour l’heure, il ne fait pas encore l’unanimité des dignitaires lébous qui entendent mettre un terme aux antagonismes qui tournent à l’avantage des politiques. Tous reconnaissent cependant que les démons de la division doivent être chassés de leur cercle », écrit Enquête.
« L’ancien ministre des Sports d’Abdoulaye Wade a toujours caressé le rêve d’accéder au trône. En 2007, il était en compétition avec son cousin, le défunt El Massamba Coki Diop. Il avait été battu à plate couture, mais, il semble s’être taillé, depuis quelques années, le manteau de Grand Serigne Dakar. Il a changé de look et arbore depuis la tenue bien amidonné de chef suprême de cette communauté. S’il a le droit de prétendre à ce trône en raison de sa lignée matrilinéaire et patrilinéaire, il souffre d’un handicap : son statut d’homme politique lui confère d’emblée un caractère partisan. Pour l’heure, il ne fait pas encore l’unanimité des dignitaires lébous qui entendent mettre un terme aux antagonismes qui tournent à l’avantage des politiques. Tous reconnaissent cependant que les démons de la division doivent être chassés de leur cercle », écrit Enquête.