« En matière de réformes constitutionnelles, la référence n’est pas les Assises nationales. Elle doit être les conclusions de la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri). Encore que, pour les conclusions de la Cnri, le Président Sall avait eu le courage et l’honnêteté intellectuelle de dire aux membres de la Cnri qu’il n’attendait pas d’eux un projet de constitution », a rappelé le porte-parole du Parti socialiste. « Si la référence était les Assises nationales, le Peuple sénégalais allait élire un candidat qui adosserait et assumerait ces conclusions. Mais ils ont élu quelqu’un qui était favorable au cumul des fonctions de Président et de chef de parti, qui n’était pas pour un régime parlementaire, qui disait qu’il n’allait pas proposer une nouvelle Constitution. Donc, les choses sont claires », dit-il. Mais devenu Président, indique-t-il, Macky Sall avait pris et réaffirmé un engagement. Ça l’engage au plan moral et éthique.
Pour ce qui est de la prochaine Présidentielle, le maire de Kaffrine ne voit pas "comment le Président Macky Sall peut organiser une élection présidentielle en 2017 sans qu’il ne démissionne. Premièrement, soutient-il, la loi ne dispose que pour l’avenir. Deuxièmement, en termes de jurisprudence, lorsqu’on a révisé la Constitution en 2001, l’effet rétroactif n’était pas possible. Qu’un référendum puisse permettre à un candidat élu et en exercice d’écourter son mandat est un danger. Parce que demain, quelqu’un peut être élu avec une écrasante majorité et se lever pour dire qu’il veut augmenter la durée de son mandat pour être Président à vie. Ce sera un précédent fâcheux et dangereux". Toutefois, M. Wilane s’est réjoui du fait que le Président Macky Sall ait inscrit cette question dans son paquet de réformes.
Pour ce qui est de la prochaine Présidentielle, le maire de Kaffrine ne voit pas "comment le Président Macky Sall peut organiser une élection présidentielle en 2017 sans qu’il ne démissionne. Premièrement, soutient-il, la loi ne dispose que pour l’avenir. Deuxièmement, en termes de jurisprudence, lorsqu’on a révisé la Constitution en 2001, l’effet rétroactif n’était pas possible. Qu’un référendum puisse permettre à un candidat élu et en exercice d’écourter son mandat est un danger. Parce que demain, quelqu’un peut être élu avec une écrasante majorité et se lever pour dire qu’il veut augmenter la durée de son mandat pour être Président à vie. Ce sera un précédent fâcheux et dangereux". Toutefois, M. Wilane s’est réjoui du fait que le Président Macky Sall ait inscrit cette question dans son paquet de réformes.