Malgré les nombreux efforts de l’Etat, les femmes vivent une précarité dans le domaine du foncier au Sénégal. Convaincue de cette situation, la présidente de l’Ajs, Haby Diallo, invite le gouvernement du Sénégal à renforcer son engagement dans la promotion des droits fonciers des femmes.
«La résolution 162 de la Charte Africaine sur l’accès des femmes à la propriété foncière et aux ressources productives encourage les Etats à abroger les lois et règlements discriminatoires, et à les interdire par des mesures législatives assorties de sanctions qui limitent ou affaiblissent l’accès ou l’utilisation des terres ou autres ressources productives. Je pense que c’est seulement la pratique qui reste à combattre», a indiqué la présidente de l’Ajs en marge d’un webinaire organisé par l’Alliance Nationale Femmes et Foncier.
Selon Haby Diallo, ce panel permettra aux autorités étatiques de mieux comprendre l’Alliance, mais surtout de prêter beaucoup plus d’attention à cette frange de la population longtemps désavantagée.
«Je suis convaincue aussi que des points de convergence seront identifiés pour un partenariat effectif entre l’Alliance Nationale Femmes et Foncier et les ministères, notamment sur les engagements de Paris et les opportunités existant dans le secteur agricole pour l’avantage des femmes et des jeunes», assure la présidente de l’Ajs.
Abondant dans le même sens, la secrétaire exécutive d’Enda Pronat, Marième Sow, pense que la problématique de la précarité et du droit foncier au Sénégal ne peut être redressée par une seule famille d’acteurs.
En dépit des efforts louables en termes de cadre légal et règlementaire consentis par les autorités, indique Mme Sow, le taux d’accès est à 13%. A ses yeux, une conjugaison des efforts et des synergies entre l’ensemble des acteurs est nécessaire.
«Je pense que ce travail doit se faire à plusieurs niveaux à l’échelle nationale, avec les politiques nationales, mais à l’échelle locale au niveau de la base avec les autorités politiques locales ainsi que les autorités coutumières, la jeunesse et les femmes», souligne-t-elle.
Venue représenter le ministre de l’Agriculture, Ndèye Sokhna Diop s’est penchée sur les efforts de l’Etat dans l’accès des femmes aux ressources foncières.
Revenant par ailleurs sur les opportunités des femmes dans le domaine agricole, Ndèye Sokhna Diop relève une volonté politique dans le management du ministère de l’Agriculture en faveur de l’équité et l’égalité des hommes et des femmes dans le secteur.
«Cette politique est matérialisée sur l’engagement à concrétiser les orientations de la directive du gouvernement, surtout en faveur de l’égalité des genres. Il y a aussi la prise de conscience des femmes dans le développement socio-économique, ainsi que la participation des femmes dans l’instance de décision», insiste Ndèye Sokhna Diop du ministère de l’Agriculture.
A noter que l’Alliance Nationale Femmes et Foncier est une plateforme qui regroupe 15 institutions. Ces organisations partagent une vision commune, celle d’un Sénégal où les femmes et les hommes sont conscients de l’importance du respect des droits des femmes en termes d’accès.
L’As
«La résolution 162 de la Charte Africaine sur l’accès des femmes à la propriété foncière et aux ressources productives encourage les Etats à abroger les lois et règlements discriminatoires, et à les interdire par des mesures législatives assorties de sanctions qui limitent ou affaiblissent l’accès ou l’utilisation des terres ou autres ressources productives. Je pense que c’est seulement la pratique qui reste à combattre», a indiqué la présidente de l’Ajs en marge d’un webinaire organisé par l’Alliance Nationale Femmes et Foncier.
Selon Haby Diallo, ce panel permettra aux autorités étatiques de mieux comprendre l’Alliance, mais surtout de prêter beaucoup plus d’attention à cette frange de la population longtemps désavantagée.
«Je suis convaincue aussi que des points de convergence seront identifiés pour un partenariat effectif entre l’Alliance Nationale Femmes et Foncier et les ministères, notamment sur les engagements de Paris et les opportunités existant dans le secteur agricole pour l’avantage des femmes et des jeunes», assure la présidente de l’Ajs.
Abondant dans le même sens, la secrétaire exécutive d’Enda Pronat, Marième Sow, pense que la problématique de la précarité et du droit foncier au Sénégal ne peut être redressée par une seule famille d’acteurs.
En dépit des efforts louables en termes de cadre légal et règlementaire consentis par les autorités, indique Mme Sow, le taux d’accès est à 13%. A ses yeux, une conjugaison des efforts et des synergies entre l’ensemble des acteurs est nécessaire.
«Je pense que ce travail doit se faire à plusieurs niveaux à l’échelle nationale, avec les politiques nationales, mais à l’échelle locale au niveau de la base avec les autorités politiques locales ainsi que les autorités coutumières, la jeunesse et les femmes», souligne-t-elle.
Venue représenter le ministre de l’Agriculture, Ndèye Sokhna Diop s’est penchée sur les efforts de l’Etat dans l’accès des femmes aux ressources foncières.
Revenant par ailleurs sur les opportunités des femmes dans le domaine agricole, Ndèye Sokhna Diop relève une volonté politique dans le management du ministère de l’Agriculture en faveur de l’équité et l’égalité des hommes et des femmes dans le secteur.
«Cette politique est matérialisée sur l’engagement à concrétiser les orientations de la directive du gouvernement, surtout en faveur de l’égalité des genres. Il y a aussi la prise de conscience des femmes dans le développement socio-économique, ainsi que la participation des femmes dans l’instance de décision», insiste Ndèye Sokhna Diop du ministère de l’Agriculture.
A noter que l’Alliance Nationale Femmes et Foncier est une plateforme qui regroupe 15 institutions. Ces organisations partagent une vision commune, celle d’un Sénégal où les femmes et les hommes sont conscients de l’importance du respect des droits des femmes en termes d’accès.
L’As