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Accident sur l'autoroute à péage : Le Coud dans l’œil du cyclone

L'accident survenu, il y a huit jours, sur l'autoroute à péage, au-delà de l'aspect atroce de trois corps complètement, calcinés au point d'être non identifiables par la brigade de gendarmerie de Diamniadio, cache des irrégularités liées au voyage des victimes, agents du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) qui étaient partis à Thiès et Bambey pour payer les salaires des employés.


Rédigé par leral.net le Vendredi 14 Novembre 2014 à 12:12 | | 0 commentaire(s)|

Accident sur l'autoroute à péage : Le Coud dans l’œil du cyclone
On ne sait un peu plus sur le terrible accident qui est survenu vendredi dernier sur l'autoroute à péage et qui a emporté trois personnes, complètement calcinées. Nos confrères de Libération ont révélé que celui qui occupait le siège passager de devant était le caissier principal du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), Papa Ahmed Guèye. Nos sources ajoutent que le conducteur du véhicule se nommait Lat Fatim Ndiaye. La troisième victime, une jeune fille, n'a toujours pas été identifiée.

Les familles des victimes, dans la tristesse pour avoir perdu un proche dans des conditions aussi pénibles, seront davantage peinées d'apprendre que toutes conditions n'étaient pas réunies par l'administration du Coud. Au lieu d'un véhicule de fonction, le caissier principal, qui était parti en mission à Thiès et à Bambey pour payer les salaires, n'avait pas d'ordre de mission. Il s'y ajoute que le chauffeur, même s'il a duré au Coud, n'était pas lié à l'institution par un contrat de travail.

Nos informateurs nous soufflent aussi que l'agent comptable n'a payé qu'une partie des salaires et il restait des numéraires dans la voiture qui sont partis avec le feu. Notre source n'est cependant pas en mesure d'avancer un montant, mais le remboursement de l'argent risque d'être une patate chaude entre les mains du directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), Cheikh Oumar Hann.

Le jour de l'accident, survenu sur le chemin de retour, a-t-on appris, l'agent comptable principal, qui est resté sans nouvelle du caissier jusqu'à 19 heures, l'a appelé sur son téléphone portable et est tombé sur sa boîte vocal. Son premier réflexe a été de soupçonner un vol. C'est alors qu'il appelle la mère du caissier et la menace. Confiante en son enfant, la maman lui rétorque que ce dernier n'est pas un voleur.

La brigade de gendarmerie de Diamniadio, qui a procédé aux constats, n'était pas en mesure d'identifier les corps qui ont été transférés à l'hôpital Aristide Le Dantec.

Le lundi, le chef de la comptabilité matière a le réflexe d'aller faire le tour des hôpitaux et finit par apprendre la triste nouvelle des trois corps calcinés. C'est après recoupement des pandores qu'il est découvert que les victimes étaient des agents du Coud.

Si l'on se fie, toujours, à certaines indiscrétions, Cheikh Oumar Hann n'était pas sans doute au courant de ces légèretés dans les missions du Coud, mais, en tant que directeur, il est civilement responsable et risque de payer les pots cassés. Nos appel téléphoniques et messages écrits pour avoir la version de M. Hann sont restés vains.

L'As