"Dès sa nomination [à la direction de la SAPCO-Sénégal], Paul Faye a licencié une trentaine de travailleurs, qui ont passé presque 20 ans dans cette société. Il a aussi cassé des contrats d’un an et de deux ans, pour les ramener à quatre mois", a soutenu Abdoulaye Sène, le porte-parole du Collectif de défense des intérêts de la Petite Côte.
Il s'exprimait lors d'une marche de protestation des membres dudit collectif contre la gestion de la SAPCO-Sénégal par M. Faye.
"Il a recruté 14 personnes venues de Diohine, une localité dont il dirige le conseil rural", a affirmé M. Sène, parlant encore du Directeur général de la SAPCO-Sénégal.
"En agissant ainsi, il avait avancé les arguments selon lesquels la SAPCO avait des problèmes de trésorerie. Il est temps qu’il sache que rien ne sera plus comme avant à Saly-Portudal, parce que nous allons défendre les intérêts de notre terroir", a averti Abdoulaye Sène.
Selon lui, certains travailleurs de l'entreprise ont un salaire mensuel de 50 mille francs CFA depuis l'arrivée de Paul Faye à la direction de l'entreprise, alors qu'ils gagnaient 70 mille francs auparavant.
"C'est de fausses allégations. Je n’ai pas eu l’intention de débaucher des gens de Saly. Quand il s’agit de prendre des mesures austères, je n’ai pas distingué qui est de Saly et qui ne l’est pas", a soutenu Paul Faye lors d'un point de presse tenu après la marche des membres du collectif.
Il dit avoir hérité, après sa nomination à la direction de l'entreprise en juillet dernier, d'une dette de six milliards de francs CFA et d'une autre de 300 millions de francs due aux fournisseurs de la SAPCO-Sénégal.
M. Faye parle aussi d'un "effectif pléthorique" des "agents temporaires" de l'entreprise. "C’était tout à fait normal qu’on procède à une réduction de l'effectif du personnel. Et on a ciblé une trentaine d’agents. Entre-temps, quand il y a eu la possibilité de reprendre certains d'entre eux, nous en avons repris une vingtaine", a-t-il expliqué.
"Les compétences de la SAPCO ont été élargies depuis 2004 à toute l’étendue du territoire national. Sur les 175 agents actuels, cinq ou six sont nés à Saly-Portudal. Donc, nous n'avons pas cherché de distinction entre ceux qui sont de Saly avec d'autres, qui n'y habitent pas", s'est-il défendu.
APS
Il s'exprimait lors d'une marche de protestation des membres dudit collectif contre la gestion de la SAPCO-Sénégal par M. Faye.
"Il a recruté 14 personnes venues de Diohine, une localité dont il dirige le conseil rural", a affirmé M. Sène, parlant encore du Directeur général de la SAPCO-Sénégal.
"En agissant ainsi, il avait avancé les arguments selon lesquels la SAPCO avait des problèmes de trésorerie. Il est temps qu’il sache que rien ne sera plus comme avant à Saly-Portudal, parce que nous allons défendre les intérêts de notre terroir", a averti Abdoulaye Sène.
Selon lui, certains travailleurs de l'entreprise ont un salaire mensuel de 50 mille francs CFA depuis l'arrivée de Paul Faye à la direction de l'entreprise, alors qu'ils gagnaient 70 mille francs auparavant.
"C'est de fausses allégations. Je n’ai pas eu l’intention de débaucher des gens de Saly. Quand il s’agit de prendre des mesures austères, je n’ai pas distingué qui est de Saly et qui ne l’est pas", a soutenu Paul Faye lors d'un point de presse tenu après la marche des membres du collectif.
Il dit avoir hérité, après sa nomination à la direction de l'entreprise en juillet dernier, d'une dette de six milliards de francs CFA et d'une autre de 300 millions de francs due aux fournisseurs de la SAPCO-Sénégal.
M. Faye parle aussi d'un "effectif pléthorique" des "agents temporaires" de l'entreprise. "C’était tout à fait normal qu’on procède à une réduction de l'effectif du personnel. Et on a ciblé une trentaine d’agents. Entre-temps, quand il y a eu la possibilité de reprendre certains d'entre eux, nous en avons repris une vingtaine", a-t-il expliqué.
"Les compétences de la SAPCO ont été élargies depuis 2004 à toute l’étendue du territoire national. Sur les 175 agents actuels, cinq ou six sont nés à Saly-Portudal. Donc, nous n'avons pas cherché de distinction entre ceux qui sont de Saly avec d'autres, qui n'y habitent pas", s'est-il défendu.
APS