Suite à la déclaration du Président Jammeh, annonçant que les insurgés qui ont attaqué son Palais présidentiel étaient des dissidents gambiens basés aux Etats-Unis, en Allemagne et au Royaume-Uni, les Américains pour ce qui les concerne, ont nié toute implication dans la tentative de coup d'Etat contre le régime de Jammeh qui a été déjouée par les forces loyalistes. Dans un communiqué publié mercredi, Washington a maintenu qu'il n'avait joué aucun rôle dans la tentative de putsch à l'issue de laquelle le présumé meneur le Lieutenant-Colonel Lamin Sanneh et quatre autres ont péri. Le gouvernement américain a réitéré sa condamnation de l'incident, en insistant qu'il demeurait fidèle au principe de conquête du pouvoir pacifique et démocratique. Il faut noter par ailleurs que Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, a réclamé une enquête « dans le respect de l'Etat de droit ».
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