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Acquittement d'un ressortissant français poursuivi pour matricide

La Cour d'assises de Thiès, siégeant mardi, a acquitté le Français Vincent Julien Roger Arcalis, qui était poursuivi matricide.


Rédigé par leral.net le Mercredi 9 Juillet 2014 à 01:00 | | 0 commentaire(s)|

Acquittement d'un ressortissant français poursuivi pour matricide
Les faits pour lesquels il était poursuivi se sont déroulés le 12 janvier 2011, date à laquelle les éléments de la brigade de recherche de Mbour ont été informés de la mort de France Gisèle Cazauba dans son domicile situé à Saly.

Aussitôt sur les lieux, les enquêteurs ont découvert le corps de la victime allongée sur son lit, enveloppée de deux serviettes imbibées d'eau et tachetées de sang.

Ils ont procédé à l'interrogatoire du fils de la victime, Vincent Roger Arcalis, qui avait laissé entendre que la mort de sa mère relevait d'un suicide.

Ensuite, il dit aux enquêteurs que le jour des faits, il est arrivé au domicile de ses parents en fin d’après-midi, alors qu’il a trouvé la porte fermée, et aidé par deux personnes, il parvient finalement d’ouvrir la porte, pour afin pénétrer dans la chambre de sa mère.

Selon ses déclarations, la victime était confrontée à des soucis financiers, affirmant qu'elle avait même tenté de se suicider la veille.

Le gardien de la maison, Assane Ndiaye, a lui affirmé aux enquêteurs qu'il ne pouvait confirmer la thèse du suicide. Un deuxième témoin est également allé dans le sens du gardien.

Les enquêteurs, forts des indices trouvés sur place et des témoignages recueillis, ont inculpé Vincent Roger Alcalis de matricide, ce qu'il a toujours nié.

L'avocat général a soutenu lors de son réquisitoire que le certificat de genre de mort, établi le 17 janvier 2011, attestait que France Gisèle Cazauba est morte des suites d'une asphyxie mécanique par strangulation probable.

Il a relevé que Vincent Roger Arcalis était la dernière personne à avoir vu la victime, soulignant que par conséquent, la thèse du suicide ne pouvait prospérer. Sur cette base, le magistrat a requis contre l'accusé les travaux forcés à perpétuité.

La défense s'est pour sa part attelée à démonter les arguments développés par l'avocat général, attaquant en particulier l'acte d'accusation, qui selon elle n'apportait pas les preuves de la culpabilité de son client.

Elle a soutenu que ce dossier est vide et a demandé que son client soit par conséquent acquitté.

Après en avoir délibéré, la Cour d'assises a suivi la défense et a prononcé l'acquittement de Vincent Julien Roger Arcalis.

APS