Cette réforme verra ainsi la disparition des communautés rurales et leurs remplacements par des communes susceptibles de s’adapter aux conditions de développement économiques en vue d’une meilleure cohérence territoriale. Comme ailleurs dans les autres régions où on est en train de réfléchir sur la formule à proposer à l’autorité administrative, la Commission de cohérence territoriale de Saint-Louis s’est réunie, hier, sous la direction du gouverneur de région, El Hadji Ibrahima Sakho, pour présenter un schéma mieux adapté à la région. Il porte principalement sur la création du « Pôle territorial du fleuve » regroupant les régions de Saint-Louis, Matam et Bakel dans les sept grandes entités prévues dans le cadre de cette réforme pour remplacer les quatorze régions du pays. L’idée de la mise sur pied de ce grand pôle du nord est née du fait de l’existence de la « continuité » territoriale entre les régions concernées, selon le gouverneur, ce qui serait quelque part un atout pour booster le développement. La Commission a aussi prévu d’ériger la localité de Pété en département composé de 12 communes dans les 46 prévus au total pour l’ensemble de ce grand espace.
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