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Actualité nationale : Serigne Fallou Mbacké sermonne les Sénégalais


Rédigé par leral.net le Mardi 21 Juin 2016 à 09:50 | | 0 commentaire(s)|

Actualité nationale : Serigne Fallou Mbacké sermonne les Sénégalais
Serigne Fallou Aby Mbacké, le jeune marabout qui avait déclaré sa candidature à l'élections présidentielle de 2019 donne son point de vue sur la marche du pays en cette période de ramadan. Il demande aux Sénégalais de faire une introspection pour changer les comportements. "Il faut qu’on renoue avec les bonnes valeurs. Le développement d’un pays passe par des hommes et des femmes qui savent distinguer l’intérêt général des intérêts particuliers. On nous parle tout le temps de pétrole et de gaz mais la véritable richesse, c’est l’homme. Ce ne sont pas les références qui manquent au Sénégal. Nous avons nos guides religieux qui nous ont tous montré la voie. Nous préférons suivre les Blancs sans même se poser la question de savoir quel est le modèle de développement qui nous convient ?", a-t-il dit dans une note parvenu à leral.

Poursuivant, il soutiendra : "Nous devons éduquer les populations, éviter de leur inculquer le culte de l’argent facile. Les dirigeants doivent donner l’exemple au peuple. Aucun peuple ne peut se développer sans travailler. Nous devons valoriser nos terres. Je n’ai rien contre les militaires qui sont mensuellement payés mais ils pouvaient être déployés dans les champs, en Casamance et dans la vallée du fleuve Sénégal. Il faut qu’on arrête de jouer avec les Sénégalais".

Pour ce qui concerne l’affaire Karim Wade, il estime que "c'est une grande farce qui a fait perdre beaucoup de temps et d’énergie au pays", indiquant que "les politiques n’ont pas le droit de retarder le peuple".

"Si j’ai déclaré ma candidature, c’est pour qu’il ait une révolution des comportements, pour un choix judicieux de nos gouvernants", renseigne-t-il. Rappelant que le Sénégal fut la capitale de l’Afrique Occidentale Française (AOF), il est d'avis que notre pays devait dépasser ce stade car il était en avance sur les pays voisins. "Aujourd’hui, on est les derniers et c’est pourquoi certains se lèvent pour lancer un cri de cœur car le pays a beaucoup régressé", a-t-il déploré avant d'ajouter : "Il y a beaucoup de préalables au développement. L’école est en panne, la jeunesse n’a pas de repères. Il faut décoller avant de penser à l’émergence".
Mariama Kobar Saleh