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Affaire Khalifa Sall: Mimi Touré fait la morale aux «politiciens» qui pillent les deniers publics…

L’envoyée spéciale du Président Macky Sall vilipende et attaque Khalifa Sall dans l’affaire de la Caisse d’avance de la mairie de la ville de Dakar.


Rédigé par leral.net le Lundi 13 Mars 2017 à 10:27 | | 0 commentaire(s)|

C’est sur sa page Facebook que l’Envoyée spéciale du chef de l’Etat a réagi à l’emprisonnement du maire de la ville de Dakar. « En France, le candidat de la droite, François Fillon, est en passe d’être inculpé pour salaires présumés fictifs de son épouse et de ses enfants, en Corée du Sud, la destination de la présidente Park Geun-Hye pour faits de corruption vient d’être confirmée par la cour institutionnelle du pays ; l’an dernier, à la même époque, la présidente Dilma Rousseff du Brésil a perdu son poste pour complicité de financements politiques occultes », fait remarquer Aminata Touré dite Mimi.


L’ancien premier ministre de renchérir : « Au Sénégal, depuis 2012, le Président Macky Sall a ouvert une nouvelle ère de reddition des comptes publics qui s’inscrit dans la culture devenue universelles de bonne gouvernance et de lutte contre l’impunité. L’obligation de rendre compte s’impose désormais à tous les gestionnaires de derniers publics, compte non tenu de leur notoriété, de leur appartenance politique ou de leur connexions influentes ».

Non sans préciser que « le principe est valable pour ceux qui ont géré, hier, pour ceux qui gèrent, aujourd’hui, et pour ceux qui gèreront demain. Le privilège des titres et fonctions doit désormais s’accompagner de l’obligation de se démettre au contrôle des instances administratives habilités afin de justifier de l’utilisation des derniers publics ».

Dans le cadre de l’affaire de la mairie de Dakar, Mimi Touré souligne que « le mis en cause, Khalifa Sall, n’a pas su édifier les auditeurs de l’inspection générale d’Etat sur l’utilisation de 1,800 milliards, et devant le juge, il n’a pas, non plus, choisi de rembourser le montant de la somme incriminée ».

Le responsable « apriste » d’expliquer que c’est « conformément aux dispositions du Code de procédure pénale », que le juge l’a placé sous mandat de dépôt ». « Il faut savoir que, selon les estimation du ministère de la Santé, un poste de santé complet avec équipements et logement de la sage-femme et de l’infirmier, coûte 120 millions. Par conséquent, 1,800 milliards permettent de construire 15 postes de santé pour nos populations. Combien de vies peuvent être sauvées par 15 postes de santé ? Au-delà des cris d’orfraie des partisans de Khalifa Sall et affiliés de l’opposition, voilà concrètement ce que coûte la corruption au pays et aux populations », soutient l’envoyée spéciale du chef de l’Etat.

Poursuivant sa diatribe contre l’édile de Dakar, Mimi Touré affirme : « 1,800 milliards de fausses factures de riz et de mil attribuées à son insu à un vendeur de café, ça n’a rien  à voir avec la politique, c’est un infraction grave punie par le Code pénal. Il en est d’ailleurs de même pour la falsification de documents d’Etat-civil, délit pour lequel est poursuivi Abdoul Mbaye, suite à la saisine du procureur par feue président du Tribunal départemental de Dakar, instruisant, en son temps, le dossier de divorce de l’ancien Premier ministre ».

Pour elle, « il est grand temps que les politiciens arrêtent de crier au complot politique à chaque fois qu’ils pillent les deniers publics et violent les lois du pays".

Source Vox Populi