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Affaire Lead Afrique francophone: Une médiation reporte le combat de la société civile


Rédigé par leral.net le Mercredi 21 Novembre 2018 à 19:32 | | 0 commentaire(s)|

La Société civile a décidé de surseoir à son bras de fer contre l’Etat. Une médiation a été entreprise par des bonnes volontés dont Alioune Tine, expert indépendant des Nations Unies. Sadikh Niass, secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits humains (RADDHO) qui donne l’information, explique qu’il s’agit d’« amener les autorités (l’Etat) à retirer leur décret d’annulation de l’agrément à Enda Lead Afrique Francophone. »

Ce que le droit-de-l’hommiste dit accueillir « avec satisfaction. » C’est pour cela, souligne-t-il, qu’il a été décidé de surseoir au plan d’actions, « au-delà des condamnations contre les tentatives de déstabilisation de la société civile et de restriction de l’espace civique qui ne datent pas d’aujourd’hui. »

Sadikh Niass de la RADDHO et ses camarades de la société civile composée des Collectifs d’organisations de la société civile pour les élections (COSCE), Amnesty international Sénégal, la Coalition des défenseurs des droits humains au Sénégal, le Forum social Sénégal, la RADDHO, le Forum civil, Y’en a marre, les ONG 3D, ANAFA, COSYDEP, Legs Africa, Article 19 Sénégal/Afrique, CICODEV, COS M2, UNIS (Union des indépendants du Sénégal), le Comité des intellectuels du Sénégal (CILS), la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) et Enda Lead Afrique Francophone, ont fait face à la presse, ce mercredi, au siège de la RADDHO.

Cette rencontre fait suite à l’arrêté ministériel mettant fin à l’accord de siège de l’Ong Lead Afrique Francophone, partenaire du mouvement "Y en a marre". Le ministre de l’Intérieur soupçonne Lead Afrique Francophone de participer à des opérations de financements irrégulières. Les organisations des droits de l’Homme avaient promis d’apporter la riposte.






Emedia.sn