Le séjour carcéral de Cheikh Béthio Thioune à la Maison d'Arrêt et de Correction (MAC) de Thiès va se poursuivre, peut-être jusqu'à son jugement. Pourtant, ses avocats, dont Me Ciré Clédor Ly, croyaient dur comme fer que leur client, qui souffre de maladie cardiaque très avancée, ce qui lui avait d’ailleurs causé un AVC, allait être autorisé à sortir afin d'aller poursuivre son traitement en France, précisément à Pitié Salpetrière.
Me Ly, qui se prononçait sur Walf Tv, a indiqué que le refus du juge serait peut-être motivé par «l'absence du procès-verbal de la reconstitution faite récemment à Keur Samba Laobé» (Médinatoul Salam), ou à eu lieu le meurtre et de l’inhumation clandestine de Bara Sow et Ababacar Diagne, lors d'une soirée religieuse organisé par le Cheikh dans son domaine de Médinatoul. Des indices compromettant avaient alors conduit à l’arrestation de Cheikh Béthio Thioune, qui séjour depuis lors (avril 2012) en prison.
Lundi 13 août, Alioune Tine, président de la Rencontre africaine pour la Défense des Droits humains (Raddho) s'est rendu à la MAC de Thiès pour s'enquérir de la santé de Cheikh Bethio Thioune. Interrogé à son retour à Dakar, il a dit être «favorable à la mise en liberté provisoire du Cheikh, au nom du droit à la santé et pour des raisons humanitaires». Pourtant, affirment les conseils du chef religieux, «tous les documents relatifs à son rendez-vous avec son médecin traitant sont déjà déposés auprès des autorités judiciaires».
Et pour se rendre auprès dudit médecin, qui se trouve en France, le cheikh serait «disposé à payer les billets d'avion des gardes pénitentiaires» qui l'escorteront, tout comme il accepte de porter les menottes, pendant tout son déplacement en Occident. Quelque part, on pense, du côté des avocats du chantre du "Dukkak danse" - cette danse atypique qu'exécuter les "Cantaakoon" durant leurs soirées religieuses - à "un acharnement politique", suite à son soutien au président Abdoulaye Wade lors du second tour de la Présidentielle que celui-ci à perdu, du reste.
BINETA DOOKY DIOP
Me Ly, qui se prononçait sur Walf Tv, a indiqué que le refus du juge serait peut-être motivé par «l'absence du procès-verbal de la reconstitution faite récemment à Keur Samba Laobé» (Médinatoul Salam), ou à eu lieu le meurtre et de l’inhumation clandestine de Bara Sow et Ababacar Diagne, lors d'une soirée religieuse organisé par le Cheikh dans son domaine de Médinatoul. Des indices compromettant avaient alors conduit à l’arrestation de Cheikh Béthio Thioune, qui séjour depuis lors (avril 2012) en prison.
Lundi 13 août, Alioune Tine, président de la Rencontre africaine pour la Défense des Droits humains (Raddho) s'est rendu à la MAC de Thiès pour s'enquérir de la santé de Cheikh Bethio Thioune. Interrogé à son retour à Dakar, il a dit être «favorable à la mise en liberté provisoire du Cheikh, au nom du droit à la santé et pour des raisons humanitaires». Pourtant, affirment les conseils du chef religieux, «tous les documents relatifs à son rendez-vous avec son médecin traitant sont déjà déposés auprès des autorités judiciaires».
Et pour se rendre auprès dudit médecin, qui se trouve en France, le cheikh serait «disposé à payer les billets d'avion des gardes pénitentiaires» qui l'escorteront, tout comme il accepte de porter les menottes, pendant tout son déplacement en Occident. Quelque part, on pense, du côté des avocats du chantre du "Dukkak danse" - cette danse atypique qu'exécuter les "Cantaakoon" durant leurs soirées religieuses - à "un acharnement politique", suite à son soutien au président Abdoulaye Wade lors du second tour de la Présidentielle que celui-ci à perdu, du reste.
BINETA DOOKY DIOP