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Affaire Sen Tv SARL contre ses anciens journalistes : le conseiller juridique de D-Medias livre sa version, accuse les trois journalistes et cite l’exemple Arame Ndiaye

Suite à la publication, dans notre édition d’hier, de la plainte servie par la société Sen Tv Sarl à trois de ses anciens employés, qui ont décidé d’aller voir ailleurs, la boîte à Bougane Gueye Dani a tenu à donner sa part de vérité. Et c’est pour dire que les trois journalistes en question ont violé les contrats signés avec la boîte.


Rédigé par leral.net le Jeudi 12 Juillet 2018 à 10:21 | | 0 commentaire(s)|

Bineta Dior Bitèye (Adjia Bitèye), Mamadou Awa Ndiaye et Mouhamadou Bitèye, en décidant de rejoindre la 7Tv, ont violé leurs contrats signés avec la société Sen Tv Sarl. C’est du moins l’intime conviction des responsables de l’entreprise de presse.

En effet, après la publication dans notre édition d’hier d’un article faisant état de la décision de la société Sen Tv Sarl de poursuivre les trois journalistes cités plus haut, à travers des sommations interpellatrices, pour avoir violé une clause de non-concurrence libellée dans le contrat qu’ils ont signé en entrant dans l’entreprise, le conseiller juridique du groupe D-Medias a tenu à donner la version de la boîte dont il défend les intérêts.

Ce faisant, Maguette Niang a confirmé apporte des précisions. Ainsi, il a expliqué que la clause de non-concurrence en vertu de laquelle ces derniers s’étaient s’étaient engagés et qui les obligent à s’abstenir, primo, « d’exercer, directement ou indirectement, à titre salarié ou non, toutes les fonctions similaires et/ou concurrentes à celles qu’ils exerçaient au sein de la Sen tv Sarl » et, secundo, d’ »exercer dans le secteur media dans un rayon de 20 kilomètres pendant leur présence dans l’entreprise et au moins un an après la rupture éventuelle du présent contrat », est une disposition combinée de l’article 17 du Code du travail et de l’article 35 de la Convention des journalistes.

A ce propos d’ailleurs, le juriste a tenu à donner son « opinion personnelle » sur ce qu’il qualifie de transhumance dans le secteur des médias. « Cela ne pourra être réglé qu’en mettant des contrats qui seront respectés par les parties concernées », lâche-t-il, révélant que les trois journalistes avaient, dans un premier temps, refusé d’accepter les sommations interpellatrices qui leur ont été adressées. « Ce n’est que bien après qu’ils se sont résolus à accepter les sommations », dit-il.

Poursuivant, le sieur Niang a dit sa surprise de voir le nom de Bougane Guèye cité dans cette affaire. « Monsieur Bougane Gueye n’y est pour rien. C’est moi-même, en ma qualité de conseiller juridique du Groupe D-Medias, qui ait décidé de poursuivre les trois journalistes, dans le souci de défendre les intérêts du D-Media groupe», assure-t-il, notant que malgré tout ce qui se dit sur les contrats, un départ de la boîte s’est passé de la plus normale des manières, sans problème aucun. « C’est le cas de la journaliste Arame Ndiaye. Elle a quitté la boite, mais a respecté les clauses de son contrat. Et on a eu aucun problème avec elle », illustre-t-il.





Les Echos