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Agression de Macky Sall au Campus : l’Eglise catholique scandalisée… !

Les réactions se suivent, mais ne se ressemblent pas. Après les sorties d’hommes politiques sur le «caillassage» du cortège du Président de la République au Campus social de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, la semaine dernière, c’est au tour de l’Eglise catholique d’entrer dans la danse. A travers le Conseil national du laïcat, l’Eglise catholique du Sénégal se dit scandalisée par les évènements qui ont émaillé la visite du Président de la République à l’Université de Dakar.


Rédigé par leral.net le Samedi 8 Août 2015 à 10:15 | | 0 commentaire(s)|

«Les pierres jetées sur la Première Institution de notre cher Sénégal, même si elles ont manqué d’atteindre la personne du Président, ont honteusement porté atteinte à l’autorité suprême et ont profondément blessé le cœur de tous les Citoyens épris de justice et de paix, de civisme et de patriotisme», lit-on dans un document parvenu à la Rédaction de Actusen.com.

En effet, considérant que les pierres jetées à l’endroit de Macky Sall comme une insulte et une atteinte grave à l’Institution que représente le Chef de l’Etat, le laïcat catholique sénégalais condamne «fermement l’agression subie par le Président de la République, vendredi dernier, appelle tous les citoyens à plus de responsabilité, de respect et de conscience du bien commun pour un Sénégal humainement debout, socialement uni et économiquement prospère».
Pour le laïcat catholique du Sénégal, ce qui s’est passé ce jour, est en fait «scandaleux et bouleversant d’autant plus que ces événements ont eu pour théâtre, la prestigieuse Université Cheikh Anta Diop, dont la mission est de faire jaillir la lumière (lux) pour éclairer l’observance de la loi (lex) et chasser les ténèbres de l’anarchie et de l’ignorance», déclare-t-il.

A en croire les signataires de ce communiqué, un tel constat est, malheureusement, un élément probant de l’agenda et du terminus désolant qu’envisagent ces propos de Socrate repris par Platon : «Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien ni de personne, alors c’est là, en toute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie».

Actusen.com