La responsable libérale, Aïda Diongue venue prêter main forte à ses frères de parti auditionnés par les éléments de la section recherches de la gendarmerie de Colobane, en a profité pour revenir sur ses « avoirs supposés illicites » par la presse. En effet, avec une assurance débordante, elle a démonté pièce par pièce les accusations portées sur sa personne. « J’ai ouvert mon compte à la Banque Internationale de l’Afrique de l’Ouest (BIAO), (actuelle CBEAO), depuis 1974. En 1984, après la création de mon entreprise, j’ai ouvert un autre compte dans cette même banque », a-t-elle annoncé. Et d’assurer : « le Premier ministre, Abdoul Mbaye, qui était mon banquier, le sait pertinemment. Il sait mieux que quiconque, que j’ai travaillé dur pour gagner mon argent. Il sait, si j’ai gagné licitement mon argent ou non ». Aussi, selon Aïda Diongue, « le Président Macky Sall qui est mon jeune frère et qui me fréquentait régulièrement, sait lui aussi que j’ai acquis mon avoir dans la légalité ». En outre, revenant sur le compte qu’elle aurait ouvert au Comptoir Commercial Français (CCF), elle explique que cette banque est fermée depuis plus de 10ans. Seulement, elle reconnait détenir un compte depuis 1994 à la Belgolaise (ndlr : une banque belge). Et bien avant, elle avait ouvert un autre compte en 1988 à la BIAO de Paris, avenue de Messine. Après ses clarifications, la libérale a déclaré avoir déposé une seconde plainte encore contre le journal Le Quotidien qui a relayé ces informations qu’elle juge diffamatoires. Ainsi, sur un autre registre, Aïda Diongue a soutenu, pince sans rire, que la priorité du gouvernement devrait être de travailler à satisfaire la demande sociale, car le pays est bloqué. « Rien ne marche, la vie est devenue plus chère et la population ne sait plus où donner de la tête ».
« Je suis prête à répondre aux enquêteurs »
Interrogée sur la conduite à tenir une fois convoquée, dans le cadre du recouvrement des biens mal acquis, elle révèle sans ambages : « je ne suis pas pour le moment convoquée. Je déferrerai à la convocation comme tout citoyen. Quoi que je n’ai géré aucun denier public ».
L'Office
« Je suis prête à répondre aux enquêteurs »
Interrogée sur la conduite à tenir une fois convoquée, dans le cadre du recouvrement des biens mal acquis, elle révèle sans ambages : « je ne suis pas pour le moment convoquée. Je déferrerai à la convocation comme tout citoyen. Quoi que je n’ai géré aucun denier public ».
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