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Amadou BA, Ministre de l'Economie, des Finances et du Plan: « Sous Macky Sall, la Bid a alloué au Sénégal 832 milliards de FCFA alors que de 1976 à 2012, les approbations se chiffraient à 609 milliards »

Depuis l’accession au Pouvoir de Macky Sall, la Banque islamique de développement (BID) a alloué 832 milliards de FCFA au Sénégal alors que de 1976 à 2012, ces approbations étaient de 609 milliards de FCFA. La révélation a été faite par le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba.


Rédigé par leral.net le Samedi 25 Mars 2017 à 19:14 | | 0 commentaire(s)|

«Je voudrais tout d’abord vous transmettre les chaleureuses salutations de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Macky Sall, qui magnifie le dynamisme affiché par notre coopération, notamment depuis 2012, année pendant laquelle il a accédé à la magistrature suprême du Sénégal, avec des approbations cumulées de 1,513 milliard de dollars, soit environ 832 milliards de FCFA alors que de 1976 à 2012 les approbations se chiffraient à 1,108 milliard de dollars, soit environ 609 milliards de FCFA. »

C’est ainsi que le ministre de l’Économie, des Finances et du Plan a entamé hier son discours devant le groupe de la BID. Amadou Ba d’ajouter : « La répétition étant pédagogique, nous ne pouvons manquer de rappeler que le Sénégal se présente, aujourd’hui, comme le premier pays partenaire du Groupe de la BID en Afrique Subsaharienne avec un cumul d’approbations de près de 2,62 milliards de dollars américains, soit plus de 1 440 milliards de FCFA, de 1976, année de lancement de notre partenariat, à nos jours. Aussi, au nom de Son Excellence Monsieur le Président de la République, de Monsieur le Premier Ministre et du Peuple sénégalais, voudrais-je vous remercier très sincèrement pour le précieux apport de votre institution au bénéfice du Sénégal». 

S’adressant aux dirigeants de la BID, il ajoutera : « la cérémonie qui nous réunit aujourd’hui revêt un caractère particulier car empreinte d’histoire et de symbolisme dans la mesure où elle constitue la première rencontre de signature de convention de financement que je partage avec vous, Cher Frère Bandar Mohammed Hajjar. En effet, il s’agit de la signature de l’accord de financement du Programme de Développement Durable du Pastoralisme dans le Sahel / Composante Sénégal, d’une part ; et de l’avenant à l’accord de financement du Projet de Train Express Régional (TER) Dakar-AIBD, d’autre part.

En ce qui concerne le Programme de Développement Durable du Pastoralisme dans le Sahel pour lequel la BID apporte un financement de 30,79 millions de dollars américains, soit près de 18 milliards de FCFA, il profitera directement à près de 550.000 pasteurs et agro-pasteurs  dans les  régions de Saint-Louis, Matam, Louga, Kaffrine, et Tambacounda 
».

A cet égard, dit-il, « nous nous réjouissons de l’approche intégrative que la BID mène, de manière systématique, notamment en Afrique subsaharienne avec le « Programme Régional Cadre de Développement d’une Résilience face à la récurrence de l’insécurité alimentaire au Sahel», sous l’égide du Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), et celui de l’hydraulique relatif aux « plateformes multifonctionnelles autour des points d’eau », sous l’égide de l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA), pour ne citer que ces deux programmes». 

D’autant que « c’est seulement parce que la BID a très tôt compris que c’est une démarche orientée vers l’intégration réelle de nos Etats, au sein des différents ensembles auxquels ils appartiennent, qui est le gage le plus sûr de la croissance forte, inclusive et durable. Quant à l’avenant relatif au Projet du TER, une impérieuse nécessité a milité pour la réallocation des ressources financées par la BID et qui seront principalement réaffectées à la composante Infrastructure du Projet.

Plus précisément, cette composante comprendra désormais la conception, la construction et l’installation d’une double piste, de l’infrastructure ferroviaire et  de toutes les structures reliant la Ville de Dakar à Diamniadio dans la phase I.
»

Le ministre des Finances informe que l’infrastructure comprend également la construction de ponts et structures associées, les travaux de drainage et d'assainissement, la construction de toutes les composantes rails standard et métriques, la conception et la construction des installations d'entretien pour l'infrastructure et le matériel roulant, ainsi que les travaux de protection de l'environnement.  

« Bien entendu, votre financement prendra en charge, accessoirement, d’autres volets notamment le contrôle et la qualité des travaux, ainsi l’audit financier et comptable », a révélé Amadou Ba. 

Libération

Alain Lolade