La consigne est simple chez les partisans du maire de Dakar, se vêtir de blanc ou arborer un foulard de la même couleur. "La transparence et la paix", scande-t-on. Dans les discussions, on fait le procès du Président Macky Sall et de Ousmane Tanor Dieng.
La confiance est totale quant à l'issue de l'audition de Khalifa Sall. Les politiques n'étaient pas en reste. Connu pour sa capacité à gonfler à bloc les militants, Barthélémy Dias débarque et, est chaleureusement applaudi. Puis, comme pour tâter l'état de forme de ses troupes, le député-maire de Mermoz-Sacré Coeur lance en wolof, " êtes-vous prêt à vous battre?". La réponse qui vient de la foule est affirmative et le ton est donné.
Habillée d'une robe blanche, une dame venue de la Médina, est à la tête d'une foule déchaînée. "Macky Sall et Tanor Dieng sont en train de faire la promotion de Khalifa Sall", lâche-t-elle. Pour elle, le plan Sénégal émergent du Président de la République est en passe de se muer en "plan Sénégal emprisonnement".
Les minutes passent, rien ne filtre. Khalifa Sall est toujours interrogé par la Brigade des affaires générales logée au palais de Justice de Dakar.
A l'improviste, les hommes politiques sur place, tentent de meubler le vide en vouant aux gémonies le pouvoir en place dans la presse. Une aubaine pour les médias, notamment les caméras de télévision stationnées devant le portail du tribunal. Par à-coups, des militants sans se soucier des réalités d'une audition à la police; tentent de forcer le destin en exigeant la libération de Khalifa Sall. Du début jusqu'au crépuscule, leurs efforts seront vains.
Le quartier de Rebeuss sombre petit à petit dans la nuit et Khalifa Sall ne pointe toujours pas le bout de son nez. Les visages commencent à se crisper, les visages deviennent hagards. Malgré les assurances de l'avocate Aïssata Tall Sall qui promet un retour de Khalifa Sall chez les siens, l'inquiétude plane. Et elle va durer jusqu'à 20 h. La délivrance arrive enfin après 21 h. Mais juste pour quelques heures puisque le maire de Dakar va devoir retourner au tribunal ce mercredi.
source: le quotidien
La confiance est totale quant à l'issue de l'audition de Khalifa Sall. Les politiques n'étaient pas en reste. Connu pour sa capacité à gonfler à bloc les militants, Barthélémy Dias débarque et, est chaleureusement applaudi. Puis, comme pour tâter l'état de forme de ses troupes, le député-maire de Mermoz-Sacré Coeur lance en wolof, " êtes-vous prêt à vous battre?". La réponse qui vient de la foule est affirmative et le ton est donné.
Habillée d'une robe blanche, une dame venue de la Médina, est à la tête d'une foule déchaînée. "Macky Sall et Tanor Dieng sont en train de faire la promotion de Khalifa Sall", lâche-t-elle. Pour elle, le plan Sénégal émergent du Président de la République est en passe de se muer en "plan Sénégal emprisonnement".
Les minutes passent, rien ne filtre. Khalifa Sall est toujours interrogé par la Brigade des affaires générales logée au palais de Justice de Dakar.
A l'improviste, les hommes politiques sur place, tentent de meubler le vide en vouant aux gémonies le pouvoir en place dans la presse. Une aubaine pour les médias, notamment les caméras de télévision stationnées devant le portail du tribunal. Par à-coups, des militants sans se soucier des réalités d'une audition à la police; tentent de forcer le destin en exigeant la libération de Khalifa Sall. Du début jusqu'au crépuscule, leurs efforts seront vains.
Le quartier de Rebeuss sombre petit à petit dans la nuit et Khalifa Sall ne pointe toujours pas le bout de son nez. Les visages commencent à se crisper, les visages deviennent hagards. Malgré les assurances de l'avocate Aïssata Tall Sall qui promet un retour de Khalifa Sall chez les siens, l'inquiétude plane. Et elle va durer jusqu'à 20 h. La délivrance arrive enfin après 21 h. Mais juste pour quelques heures puisque le maire de Dakar va devoir retourner au tribunal ce mercredi.
source: le quotidien
Accueil
Envoyer à un ami
Partager sur facebook
