L’échec dans l’application de la loi est reconnu par l’ensemble des parties prenantes, qui ont convenu de la nécessité de la mise sur pied d’un instrument dédié pour assurer le suivi de l’application de la loi. Il s’agira, selon Aminata Assome Diatta, d’un observatoire du loyer qui va regrouper les agents des ministères du Commerce, de l’Habitat et des Finances et les représentants des bailleurs, des consommateurs et des autres acteurs du secteur.
« Nous sommes tous d’accord que l’observatoire est une nécessité. Si nous faisons la proposition au président de la République et s’il donne son accord, on peut se réunir avec les acteurs pour revoir le texte, le mettre en adéquation avec les préoccupations des uns et des autres, pour nous permettre d’avoir un premier instrument », a dit Assome Diatta.
Il ajoute « qu’il faut nécessairement une structure dédiée, compte tenu de la complexité de la question et de son importance pour prendre en charge la question du loyer. Cette structure pourrait s’appuyer sur le ministère des Finances et ses agents, pour que toutes les préoccupations soient efficacement prises en charge ».
En plus d’un observatoire, une loi pour que la fixation du montant de la caution à deux mois du prix du loyer maximum et un partage des frais de commission entre l’agence immobilière et le locataire est également préconisée.
Une telle loi aura l’avantage de permettre à l’Etat de tracer toutes les transactions immobilières et dans le même temps, de lutter contre le blanchiment d’argent, selon la ministre.
Du côté des agences et des bailleurs, on préconise des mesures plus hardies pour prendre à bras-le-corps la question du logement. Et selon certains d’entre eux, cela doit passer par des programmes de logements sociaux impliquant les privés avec l’accompagnement de l’Etat
Sud Quotidien
« Nous sommes tous d’accord que l’observatoire est une nécessité. Si nous faisons la proposition au président de la République et s’il donne son accord, on peut se réunir avec les acteurs pour revoir le texte, le mettre en adéquation avec les préoccupations des uns et des autres, pour nous permettre d’avoir un premier instrument », a dit Assome Diatta.
Il ajoute « qu’il faut nécessairement une structure dédiée, compte tenu de la complexité de la question et de son importance pour prendre en charge la question du loyer. Cette structure pourrait s’appuyer sur le ministère des Finances et ses agents, pour que toutes les préoccupations soient efficacement prises en charge ».
En plus d’un observatoire, une loi pour que la fixation du montant de la caution à deux mois du prix du loyer maximum et un partage des frais de commission entre l’agence immobilière et le locataire est également préconisée.
Une telle loi aura l’avantage de permettre à l’Etat de tracer toutes les transactions immobilières et dans le même temps, de lutter contre le blanchiment d’argent, selon la ministre.
Du côté des agences et des bailleurs, on préconise des mesures plus hardies pour prendre à bras-le-corps la question du logement. Et selon certains d’entre eux, cela doit passer par des programmes de logements sociaux impliquant les privés avec l’accompagnement de l’Etat
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